jeudi 15 juin 2023

Bientôt un départ pour l'Asie = l'occasion de relancer un de mes vieux blogs !

 Enfin l'esprit un peu libéré et près à se projeter ! On retrouve bientôt notre grande fille en Indonésie ; occasion de vivre de nouvelles aventures. Et voici l'objectif principal de "mon" séjour en Indonésie, il ne se situe pas sur l'île de Bali mais sur l' île de Lombok un peu plus à l'Est (j'espère avoir les ressources nécessaires pour atteindre le sommet) :Le volcan Rinjani à Lombok


 

Merapi, Agung, Rinjani, ces volcans d’Indonésie à surveiller

=>articles issu de sites géo+CNRS
Le célèbre volcan Rinjani a subi les conséquences des tremblements de terres qui ont affecté l’île de Lombok. De nombreux glissements de terrain ont en effet bloqué l’accès à la caldeira, et les autorités du parc national ont donc décidé d’interdire l’ascension du volcan. Des reconnaissances ont toutefois été entreprises, afin notamment de vérifier les voies d’accès, et seul le chemin qui mène aux sources chaudes a été rouvert. Les voies traditionnelles via Senaru et Sembalun Lawang restent donc fermées au public (*à nouveau autorisé récemment). Le parc national du Rinjani offre des paysages à couper le souffle, mais il permet également aux trekkeurs de se mesurer avec la montagne : l’ascension du Mt Rinjani est difficile (il n’est pas moins que le second volcan le plus élevé d’Indonésie avec ses 3.727 m) et seuls les plus motivés, au prix de gros efforts physiques et mentaux, atteignent son sommet.

Un mystère volcanique en passe d’être résolu?

Le mystère de la plus grande éruption volcanique des 3700 dernières années est sur le point d’être résolu.

La source de cette éruption qui a répandu de la cendre tout autour du globe est de toute évidence ce volcan Samalas sur l’île de Lombok en Indonésie.  Une équipe de recherche dirigée par Franck Lavigne (Université Paris 1 Panthéon- Sorbonne) a daté l’événement entre Mai et Octobre 1257. Les résultats ont été publiés dans The Proceedings of the National Academy of Sciences.

Des glaciologues ont fourni des preuves de l’éruption il y a une trentaine d’années. L’empreinte géochimique de l’événement a été découverte dans des échantillons de carottes de glace prélevées à la fois au Groenland et dans l’Antarctique. Les volcanologues ont alors cherché l’origine de l’éruption partout dans le monde, depuis la Nouvelle-Zélande jusqu’au Mexique.
L’éruption a été estimée huit fois plus puissante que celle du Krakatau en 1883 et de deux fois plus forte que celle du Tambora en 1815.
Pour résoudre le mystère, une équipe multidisciplinaire a comparé des données connues avec les nouveaux résultats fournis par la datation au Carbone 14. Le succès de la recherche est dû au fait que, contrairement aux années précédentes, les chercheurs ont travaillé en équipe et non individuellement.
Près du volcan proprement dit, l’éruption a accumulé des matériaux et formé d’épais dépôts que l’équipe a échantillonné sur plus de 130 sites afin de produire une image stratigraphique et sédimentologique montrant le déroulement de l’éruption. Bien que l’éruption de 1257 fût proche de l’équateur, son impact a été ressenti à travers le monde. Le climat a été perturbé pendant au moins deux ans après l’explosion. Les chroniques médiévales décrivent l’été 1258 comme anormalement froid, avec de mauvaises récoltes ; ce fut une «année sans été ».

Les écrits indonésiens font état d’une catastrophe beaucoup plus destructrice. D’anciens textes javanais rédigés sur des feuilles de palmiers décrivent la mort de milliers de personnes en raison des retombées de cendre et des coulées pyroclastiques qui ont détruit Pamatan , la capitale du royaume de Lombok. La ville a été peut-être ensevelie sous la cendre et pourrait devenir une « Pompéi de l’Extrême-Orient ».


samedi 23 juillet 2022

 Éloge de la marche dans un monde qui va trop vite

par David Le Breton

Dans cette tribune, le sociologue David Le Breton dresse l’éloge de la marche, qu’il qualifie d’« acte de résistance civique privilégiant la lenteur, la conversation, la gratuité ».


Les mondes contemporains confrontent en permanence à une multitude de décisions et de sollicitations, dans une course sans fin. Ils ont remplacé la rareté des biens de consommation par la rareté du temps. L’individu est soumis à l’écrasement du temps sur le seul présent puisque le monde n’est plus donné dans la durée. Pluie des SMS et des mails, sollicitation sans répit des sonneries ou des signaux d’arrivée de messages… la tyrannie de l’immédiat et de l’urgence mobilise un défilement sans repos des activités à accomplir et des réponses à donner. D’où ce sentiment de ne plus avoir de temps à soi et de courir sans cesse après une existence qui échappe.

L’accélération du changement social implique parallèlement l’obsolescence des expériences et de la mémoire, l’entrée dans une société amnésique. La vitesse ne laisse plus le temps d’enregistrer les événements, elle produit l’oubli. Elle réduit le corps à l’immobilité à travers les prothèses innombrables qui le relaient pour rester dans le flux. Elle procure une intensité provisoire, mais ne laisse aucune trace, à la différence de la lenteur propice à l’appropriation des lieux ou des situations.

La marche est en ce sens une résistance. Les marcheurs ne sont pas pressés. Ils cheminent à quatre ou cinq kilomètres-heure, n’hésitent pas à faire la sieste ou à lanterner quand, en avion, on traverse l’Atlantique en une dizaine d’heures. Une journée de marche revient à quinze-vingt minutes de voiture. Les marcheurs prennent leur temps et refusent que leur temps les prenne. Les heures sont à eux, non aux impératifs sociaux. Leur cheminement paisible restitue l’épaisseur de la présence au monde et aux autres, il est un instrument puissant de retrouvailles avec les proches pour ces moments de plus en plus mesurés où l’on est tout entier dans le souci de l’autre tout en partageant des moments privilégiés.


Les marcheurs prennent leur temps et refusent que leur temps les prenne. © P.O Chaput /Reporterre

Marcher, c’est cesser de perdre pied ou de faire des faux pas, c’est se retrouver de plain-pied dans son existence. Le chemin parcouru rétablit un centre de gravité qui s’était défait au fil du temps, ou bien il le renforce en procurant des moments de plénitude. Dans un autre temps, Thoreau écrivait déjà dans Walden, ou la vie dans les bois (1854) : « Je gagnais les bois parce que je voulais vivre suivant mûre réflexion, n’affronter que les actes essentiels de la vie […], vivre abondamment, sucer toute la moelle de la vie, vivre assez résolument, assez en spartiate pour mettre en déroute tout ce qui n’était pas la vie. »

La marche remet en ordre le chaos intérieur

Une marche, même de quelques heures, instaure une distance propice avec le monde, une transparence à l’instant, elle plonge dans une forme active de méditation, de contemplation. Elle donne sa pleine mesure à l’intériorité. Détour pour rassembler les fragments épars de soi, elle remet en ordre le chaos intérieur, elle n’élimine pas la source de la tension, mais change le regard sur elle.

L’esprit bat alors la campagne en toute liberté, car la marche est aussi un cheminement entre pensée et mémoire, sans hâte, sans crainte d’être interrompu par un emploi du temps exigeant ou une sonnerie intempestive. Pour mémoire, le Bouddha, le Christ, Mahomet sont d’abord des hommes à pied, livrés à leur seul corps, et leur parole se répand au rythme de leurs déambulations et de leurs rencontres avec les autres.


La marche est un cheminement entre pensée et mémoire, sans crainte d’être interrompu par un emploi du temps exigeant ou une sonnerie intempestive. © E.B / Reporterre

De surcroît, la marche est une activité physique sans compétition, tout entière dans la jouissance de l’instant. Le marcheur redécouvre son corps au jour le jour, et nombre de maux liés au manque d’exercice physique s’effacent sans qu’il s’en aperçoive : déprime, tensions musculaires, lourdeurs digestives…Tissée d’humilité, de patience, de lenteur, de détours, la marche reste dans les limites des ressources physiques sans recherche de vaines prouesses, elle s’ajuste aux aspérités, aux courbes ou aux difficultés du terrain. L’individu retrouve un sentiment d’enracinement à la terre. Longtemps d’ailleurs, la mesure de l’espace sollicitait le corps. Il n’existait pas alors dans nos sociétés une rupture entre l’humain et le monde. On parlait de pouces, de pieds, de brassées, de coudées, de toises. Le corps était encore un écho du cosmos.

Anachronique dans le monde de la vitesse, de l’utilité, du rendement

Aucun combat avec les éléments pour y imprimer son empreinte personnelle, mais une volonté apaisée de se perdre avec élégance dans le paysage sans jamais le considérer en adversaire à vaincre. Une co-naissance avec un monde environnant se révèle au fur et à mesure de l’avancée. La « biodiversité » cesse alors d’être un mot abstrait, et s’associe aux odeurs d’herbe coupée, de fleurs jusqu’alors inconnues, à la contemplation des collines ou des arbres, au souffle du vent, etc. Il s’agit bien d’avoir les pieds sur terre au sens littéral et symbolique, et non plus à côté de ses pompes.

Le succès grandissant de la marche depuis une vingtaine d’années est une manière heureuse de se mettre en retrait. Qu’ils marchent une journée sur des sentiers de campagne ou s’aventurent pour de plus longues périodes sur les chemins de Compostelle ou de la Francigena, les marcheurs n’ont plus de comptes à rendre, ils deviennent anonymes sur les chemins, enfin disponibles à leur existence, hors course. Ils abandonnent provisoirement leurs repères familiers pour se mettre en situation de découvertes, de réinvention de soi.

Anachronique dans le monde de la vitesse, de l’utilité, du rendement, de l’efficacité, la marche est un acte de résistance civique privilégiant la lenteur, la disponibilité, la conversation, la curiosité, l’amitié, la gratuité, la générosité, autant de valeurs opposées aux exigences néolibérales qui conditionnent désormais nos vies. Quête d’intériorité, d’apaisement, de convivialité, elle est un éloge de l’attention au monde.

dimanche 16 avril 2017

C'est fini !

De retour dans le Lot !

La Thaïlande nous laissera un souvenir particulier ...
Un pays aux contrastes étonnants dont la culture est indiscutablement différente de la nôtre ; il est donc difficile d'avoir un regard objectif, notre propre culture influençant sensiblement notre façon de voir les choses, des éléments qui nous semblent paradoxaux sont ici tout à fait naturels.

Quelques éléments en vrac :

Un roi et une  armée avec les pleins pouvoirs et pourtant adorés par le peuple (malgré des frasques royales incroyables ; ici critiquer le roi ou sa famille, ou même relayer des infos sur sa vie privée, est un crime) : un affichage omniprésent témoigne d'un véritable culte de la personnalité.

Un pays serein en apparence et en paix officiellement mais où les soldats et les casernes militaires sont pourtant légions.

Des paysages idylliques et fréquentés au Sud (tourisme de masse et occidentalisation de la société), une jungle et des montagnes plus hostiles au Nord avec ses petits villages aux minorités ethniques en déclin.

Une mégalopole tentaculaire d'une taille ahurissante (vue du ciel c'est impressionnant), le bruit et l'agitation des axes principaux laissent pourtant tout d'un coup la place à une tranquillité digne d'un petit village dans la rue d'à côté.

Attitude bienveillante et souriante la plupart du temps mais d'énormes tabous sur la religion et la royauté.

Un pays de tradition (coutumes, croyances,...) mais ouvert aux nouvelles technologies : ici aussi, ils sont accro aux smartphones !

Bref, un pays assez improbable qui ne laisse pas indifférent !


Des rencontres ... de tout genre ! :

Ici l'ombrelle plus que le parapluie !
Un petit qui a faim...

Tarentule 


Famille jouant dans la rivière Mae Taeng dans le Nord du pays



On est suivis !

Rencontre pendant la descente rafting !





Un plage déserte et tout à coup, une drôle d'apparition !



 Des enfants sur l'île Kho Ya Noi









Des temples modernes et anciens :





On se demande s'il n'y a pas plus de Bouddhas que d'habitants ?



La cuisine : une excellente surprise ; bien longtemps que je n'avais pas autant apprécié l'art culinaire d'un pays visité. Des plats généralement à base de riz ou de pâtes (de riz) et de soja avec légumes et épices en quantité ; la plupart du temps délicieux à condition de leur demander moins "spiccy" que d'habitude (ils raffolent des petits piments rouges et en mettent une quantité inabsorbable pour nos pauvres estomacs !)











Des trucs étonnants :


Un terrain de foot sur l'eau !

Poissons et chats "cohabitent" !

dvarapala (gardien) imposant



mercredi 12 avril 2017

Quelques vidéos...

Pas encore eu le temps de classer, ranger, arranger,...donc c'est  des vidéos un peu "brutes" !

Au milieu des temples anciens de Sukhothaï :  https://youtu.be/S3OblmI4wFw

Dans la jungle :    https://youtu.be/5zwMOZ_cD14 
   ou
https://youtu.be/gxa_6532VRM

Sur la plage avec un seul perturbateur :  https://youtu.be/xaO4e5uUaS0


Sur "notre" île : https://drive.google.com/file/d/0B4DZu7tcRyC0VHdsOXRyRDdudFk/view?usp=drivesdk



Dans la mer d'Andaman http://www.comptoir.fr/config/tags/1881/visuel-Mer-d-Andaman.jpg :

https://youtu.be/2CU54osRVSQ

https://youtu.be/v3yuOzy0RJM

https://youtu.be/LfLVi8mGsCo


mardi 11 avril 2017

Une dernière cité impériale

Après une journée de baignade sur 2 plages que je ne vous montrerai pas pour éviter d'abîmer vos rétines ; nous reprenons l'avion pour Bangkok avant de prendre un train éprouvant pour Ayutthaya, un parc historique aux nombreux temples et palais...(voir wikipedia pour plus d'infos)
La climatisation dans les trains !


la soirée
 se termine à Bangkok dans le quartier chinois et au bord du fleuve...


dimanche 9 avril 2017

Phang Nga Bay vous allez nous détester !

C'est parti pour exploration de la baie avec un "long tail boat" et son capitaine Mousse qui baragouine un peu anglais. On a loué le bateau rien que pour nous...



Départ tôt , dans l’immense baie au milieu de nulle part, personne autour de nous à l'exception d'un ou deux pêcheurs ; subsistent les brumes du matin qui donnent un aspect onirique au paysage , on a vraiment l’impression d’être très isolés du reste de la planète.Cet endroit était jadis infesté de gavials, on a du mal à  l'imaginer devant la sérénité des lieux.










Village de Panyi

On commence rapidement à longer des hongs, ces grands pics calcaires qui émergent de l'eau et dont la base est érodée par la succession des marées.

L'île "de Scaramanga"

On demande à Mouss de nous déposer sur une crique déserte nichée dans un Hong isolé !



Piquenique



De nombreuses stalactites deformees,  rongées par l'eau, des grottes, naturellement creusées par l'eau,des mangroves, des lagons intérieurs et des centaines de toutes petites îles ..., une des régions les plus fascinantes de la Thaïlande.

Libellés