Enfin l'esprit un peu libéré et près à se projeter ! On retrouve bientôt notre grande fille en Indonésie ; occasion de vivre de nouvelles aventures. Et voici l'objectif principal de "mon" séjour en Indonésie, il ne se situe pas sur l'île de Bali mais sur l' île de Lombok un peu plus à l'Est (j'espère avoir les ressources nécessaires pour atteindre le sommet) :Le volcan Rinjani à Lombok
=>articles issu de sites géo+CNRS
Le célèbre volcan Rinjani
a subi les conséquences des tremblements de terres
qui ont affecté l’île de Lombok. De nombreux glissements
de terrain ont en effet bloqué l’accès à la caldeira, et les autorités
du parc national ont donc décidé d’interdire l’ascension du volcan.
Des reconnaissances ont toutefois
été entreprises, afin notamment de vérifier les voies d’accès, et seul
le chemin qui mène aux sources chaudes a été rouvert. Les voies traditionnelles via Senaru et Sembalun Lawang
restent donc fermées au public (*à nouveau autorisé récemment). Le parc national du Rinjani offre des paysages à couper le
souffle, mais il permet également aux trekkeurs de se mesurer avec la
montagne : l’ascension du Mt Rinjani est difficile (il n’est pas moins
que le second volcan le plus élevé d’Indonésie avec ses 3.727 m) et seuls les plus motivés, au
prix de gros efforts physiques et mentaux, atteignent son sommet.
Un mystère volcanique en passe d’être résolu?
Le mystère de la plus grande éruption volcanique des 3700 dernières années est sur le point d’être résolu.
La source de cette éruption qui a répandu de la cendre tout autour du globe est de toute évidence ce volcan Samalas sur l’île de Lombok en Indonésie. Une équipe de recherche dirigée par Franck Lavigne (Université Paris 1 Panthéon- Sorbonne) a daté l’événement entre Mai et Octobre 1257. Les résultats ont été publiés dans The Proceedings of the National Academy of Sciences.
Des glaciologues ont fourni des preuves de l’éruption il y a une trentaine d’années. L’empreinte géochimique de l’événement a été découverte dans des échantillons de carottes de glace prélevées à la fois au Groenland et dans l’Antarctique. Les volcanologues ont alors cherché l’origine de l’éruption partout dans le monde, depuis la Nouvelle-Zélande jusqu’au Mexique.L’éruption a été estimée huit fois plus puissante que celle du Krakatau en 1883 et de deux fois plus forte que celle du Tambora en 1815.
Pour résoudre le mystère, une équipe multidisciplinaire a comparé des données connues avec les nouveaux résultats fournis par la datation au Carbone 14. Le succès de la recherche est dû au fait que, contrairement aux années précédentes, les chercheurs ont travaillé en équipe et non individuellement.
Près du volcan proprement dit, l’éruption a accumulé des matériaux et formé d’épais dépôts que l’équipe a échantillonné sur plus de 130 sites afin de produire une image stratigraphique et sédimentologique montrant le déroulement de l’éruption. Bien que l’éruption de 1257 fût proche de l’équateur, son impact a été ressenti à travers le monde. Le climat a été perturbé pendant au moins deux ans après l’explosion. Les chroniques médiévales décrivent l’été 1258 comme anormalement froid, avec de mauvaises récoltes ; ce fut une «année sans été ».
Les écrits indonésiens font état d’une catastrophe beaucoup plus destructrice. D’anciens textes javanais rédigés sur des feuilles de palmiers décrivent la mort de milliers de personnes en raison des retombées de cendre et des coulées pyroclastiques qui ont détruit Pamatan , la capitale du royaume de Lombok. La ville a été peut-être ensevelie sous la cendre et pourrait devenir une « Pompéi de l’Extrême-Orient ».