lundi 22 décembre 2008

Evaluer les enseignants comme aux USA , témoignage d'une intéressée :

par Yutsenko, University Professor

Je suis professeur d'universite aux Etats-Unis ou nos carrières dépendent littéralement des évaluations des étudiants. Ce que je constate est que ce sytème d'évaluation n'a rien de rationnel ni de positif. En règle generale, la corrélation entre le pourcentage d'étudiants qui échouent et le pourcentage d'évaluations negatives est impossible à ignorer. Ce qui nous place dans une dynamique clientéliste fort éloignée de ce que devrait être l'enseignement.

Pour les jeunes professeurs, intimidés par ce système et menacés par la perspective de résultats négatifs, il est tentant de céder a la loi du plus fort : dans ce cas, la loi d'étudiants dont l'engagement académique est de plus en plus orienté vers l'obtention d'un bout de papier qui leur permettra de négocier des salaires de départ plus eleves que le Smic !

D'autre part, cette dynamique nous oblige aussi a réinventer sans cesse un curriculum (d'un semestre a l'autre puisque nous sommes tous soumis à ces obligations de résultats) qui attire de nombreux étudiants ($$$ oblige !) et, par cela, à ignorer le canon (trop demandant), ce qui en retour promeut la médiocrité. Le corps professoral a l'obligation de se réinventer au-delà de ses propres limites de compétence, dans des délais impossibles, et les intérêts des étudiants sont majoritairement centrés sur une culture populaire de plus en plus réductioniste. Ajoutez à cela les contraintes de temps auxquelles tout enseignant est confronté, et les devoirs administratifs de plus en plus lourds, et vous avez un corps professoral digne de l'empire romain, dans lequel les instructeurs étaient esclaves. L'idée d'une évaluation vient directement du monde des affaires et du systeme capitaliste dans lequel nous vivons : concepts de "return on investment", "benchmarks", "productivité", etc... Malheureusement, quand il s'agit d'êtres humains et de formation a la pensée, ces critères économiques n'ont aucune validité. Ils sont aussi extrêmement dangereux, parce qu'alors les êtres humains sont assimilés a des ressources de production, mais au service de quelle entreprise ?

Pour finir, je veux préciser ici que je suis Francaise, que j'ai fait toute ma scolarité en France jusqu'au DEUG et que si j'ai constaté des defaillances dans l'organisation, la direction de l'enseignement et les supports matériels et psychologiques offerts aux etudiants de première année universitaire, ces défaillances ne venaient pas des professeurs qui étaient tout autant victimes d'un systeme archaïque et obsolète que nous, étudiants.

On ne devient pas enseignant par souci de rentabilité mais par passion de l'étude, et les grands progrès de l'humanité n'ont pas ete amenés par des gens soucieux de résultats économiques mais par des "mentats" qui ont eu le courage de chercher, génération apres génération, la vérite et le progrès ! Quand aux instituteurs que ma génération a eu le privilège de connaître, je ne peux que leur exprimer ici ma plus profonde reconnaissance pour une qualité d'enseignement qui a fait de nous des êtres ouverts au monde et au désir de connaissance. Leur performance se situe au-dela de toute évaluation !

samedi 29 novembre 2008

jeudi 13 novembre 2008

Lettre d'un enseignant qui explique mieux que je ne le ferais nos préoccupations actuelles !


"Je refuse d'obéir !" (Lettre d'un instituteur à son inspecteur)

Colomiers, le 6 novembre 2008

Monsieur l'Inspecteur,

Je vous écris cette lettre car aujourd'hui, en conscience, je ne puis plus me taire ! En conscience, je refuse d'obéir.

Depuis un an, au nom des indispensables réformes, un processus négatif de déconstruction de l'Education Nationale s'est engagé qui désespère de plus en plus d'enseignants. Dans la plus grande précipitation, sans aucune concertation digne de ce nom, au mépris de l'opinion des enseignants qui sont pourtant les « experts » du quotidien sur le terrain, les annonces médiatiques de « réformes » de l'école se succèdent, suscitant tantôt de l'inquiétude, tantôt de la colère, et surtout beaucoup de désenchantement et de découragement. La méthode est détestable. Elle témoigne de beaucoup de mépris et d'arrogance vis-à-vis de ceux qui sont les premiers concernés. La qualité d'une réforme se juge autant par son contenu que par la façon dont est elle est préparée, expliquée et mise en oeuvre. L'Education Nationale n'est pas l'armée ! Il n'y a pas d'un côté ceux qui décident et d'un autre côté ceux qui exécutent ! L'honneur de notre métier est aussi de faire œuvre de raison, de critique et de jugement.


Aujourd'hui, la coupe est pleine ! Le démantèlement pensé et organisé de l'Education Nationale n'est plus à démontrer tant les mesures décidées et imposées par ce gouvernement l'attestent au grand jour : des milliers de suppressions de postes qui aggravent une situation d'enseignement déjà difficile, la diminution du volume horaire hebdomadaire, la préférence accordée à la semaine de 4 jours, pourtant dénoncée par tous les chronobiologistes, l'alourdissement des programmes scolaires malgré une rhétorique qui prétend le contraire, la suppression des IUFM, la disparition annoncée des RASED alors qu'aucun bilan de leur action n'a été réalisé, la réaffectation dans les classes des enseignants travaillant pour les associations complémentaires de l'école, ce qui mettra à bas grand nombre de projets éducatifs dont l'utilité n'est plus à démontrer, la mise en place d'une agence chargée du remplacement avec l'utilisation de vacataires, la création des EPEP où les parents et les enseignants seront minoritaires dans le Conseil d'Administration, la dévalorisation du métier d'enseignant dans les écoles maternelles et les menaces qui pèsent sur celles-ci, la liste est longue des renoncements, des coupes franches et finalement des mauvais coups portés à notre système éducatif. Sans compter, ce qui m'est le plus insupportable, l'insistance à dénoncer le soit disant « pédagogisme », c'est-à-dire les mouvements pédagogiques qui, depuis des décennies, apportent des réponses innovantes, crédibles, raisonnables à l'échec scolaire.


Le démantèlement des fondements de l'Education Nationale est un processus que je ne peux accepter sans réagir. L'objet de ma lettre est de vous informer que je ne participerai pas à ce démantèlement. En conscience, je refuse de me prêter par ma collaboration active ou mon silence complice à la déconstruction d'un système, certes imparfait, mais qui a vocation à éduquer et instruire, à transmettre tout autant un « art de faire » qu'un « art de vivre », en donnant toutes ses chances à chaque élève, sans aucune distinction.

1. Les « nouveaux » programmes constituent une régression sans précédent. Ils tournent le dos à la pédagogie du projet qui permet aux élèves de s'impliquer dans les savoirs, de donner du sens à ce qu'ils font, de trouver des sources de motivation dans leur travail. Cette vision mécaniste et rétrograde des enseignements, qui privilégie l'apprentissage et la mémorisation, va certainement enfoncer les élèves en difficulté et accentuer l'échec scolaire. Ces programmes sont conçus pour pouvoir fournir des résultats « quantifiables, publiables et comparables » Or, « en éducation, tout n'est pas quantifiable, ni même évaluable en termes d'acquisitions immédiatement repérables ». (Philippe Meirieu). Nous sommes bien dans une logique d'entreprise et de libéralisation de l'école. Désormais, les enseignants seront évalués sur les progrès des acquis des élèves, c'est-à-dire sur la progression des résultats chiffrés. C'est notre liberté pédagogique qui est ainsi menacée. Dans la mesure où les programmes de 2002 n'ont fait l'objet d'aucune évaluation sérieuse et que d'autre part nous ne savons toujours pas qui a élaboré et rédigé les programmes 2008, d'ailleurs sans aucune concertation digne de ce nom, nous sommes en présence d'un déni de démocratie et de pédagogie. Pour toutes ces raisons, je considère que ces programmes sont totalement illégitimes. C'est pourquoi en conscience, j'ai décidé de ne pas les appliquer et de continuer à travailler dans l'esprit des programmes de 2002.

2. Tout particulièrement, je refuse de m'inscrire dans la logique d'une « Instruction morale et civique » aux relents passéistes. C'est une insulte faite aux enseignants et aux élèves de penser que l'inscription d'une règle de morale au tableau, apprise par cœur par les élèves, fera changer un tant soit peu leur comportement ! Aujourd'hui, plus que jamais nous avons besoin de mettre en place dans nos classes des dispositifs qui offrent aux élèves la possibilité de se connaître, de se rencontrer, d'échanger, de se respecter. Nous avons besoin d'une éducation au vivre ensemble, car si nous ne le faisons pas, qui le fera ? L'éducation citoyenne est l'un des piliers de l'école pour construire une société ouverte, démocratique et libérée de l'emprise de la violence. La priorité aujourd'hui est d'apprendre aux élèves à se respecter, à réguler positivement les inévitables conflits du quotidien par la parole, la coopération, la médiation. Aujourd'hui, comme hier, en conscience, j'ai fait le choix d'une éducation citoyenne qui permette aux élèves de découvrir leur potentiel créatif et émotionnel au service du mieux vivre ensemble.

3. La réduction du volume horaire de la semaine scolaire de 26h à 24h apporte des bouleversements tels dans l'organisation des écoles, qu'il faut aujourd'hui parler de désorganisation structurelle. Le dispositif d'aide personnalisée pour « les élèves en difficulté » n'est qu'un prétexte démagogique pour supprimer les RASED. Ce dispositif porte un coup fatal à la crédibilité du métier d'enseignant. En effet, de nombreuses expériences pédagogiques d'hier et d'aujourd'hui ont montré et montrent que la difficulté scolaire se traite avec efficacité avec l'ensemble du groupe-classe, dans des dynamiques de coopération, de tutorat, de travail différencié, d'ateliers de besoin, etc. Le dispositif actuel considère que la difficulté doit être traitée de façon « médicale », avec un remède individuel, en dehors de toute motivation et de tout projet de classe. C'est une grave erreur. Ce dispositif est une faute contre l'esprit et la pédagogie. Dès la rentrée, en conscience, je n'appliquerai pas ce dispositif d'aide personnalisée tel qu'il est actuellement organisé. Ces deux heures seront mises à profit pour mener à bien un projet théâtre avec tous les élèves de la classe, répartis en demi-groupe, le mardi et le vendredi de 15h30 à 16h30, ceci avec l'accord des parents.


4. Les stages de remise à niveau pendant les vacances scolaires à destination des élèves de CM1 et CM2 sont eux aussi des dispositifs scandaleux et démagogiques destinés à caresser l'opinion publique dans le sens du poil. Mis en place sous le motif populiste qu'il est anormal que seuls les riches peuvent se payer des heures de soutien scolaire (dixit notre ministre), ces stages dont certains ne seront pas animés par des enseignants, ne règleront en rien l'échec scolaire. Ils sont destinés à appâter les enseignants qui souhaitent effectuer des heures supplémentaires avec bonne conscience, alors que dans le même temps des milliers de postes sont supprimés, aggravant ainsi les conditions de travail dans les écoles. Parce que je respecte profondément les élèves qui ont des difficultés et leurs parents et que je suis persuadé que ce dispositif est néfaste, je continuerai à refuser de transmettre des listes d'élèves pour les stages de remise à niveau.

5. La loi sur le service minimum d'accueil dans les écoles les jours de grève n'est pas autre chose qu'une loi de remise en question des modalités d'application du droit de grève. Il est demandé aux enseignants de se déclarer gréviste 48h avant la grève afin que ce service minimum d'accueil puisse se mettre en place. Ce qui signifie clairement que les enseignants doivent collaborer à la remise en cause du droit de grève ! On ne saurait être plus cynique ! La commune de Colomiers ayant décidé de ne pas organiser ce service minimum d'accueil les jours de grève, il devient inutile de se déclarer 48h avant. En conscience, je ne me déclarerai pas gréviste à l'administration et j'informerai les parents trois jours avant de mon intention de faire grève.

Dans son dernier ouvrage, « Pédagogie : le devoir de résister », Philippe Meirieu écrit : « Nous avons le devoir de résister : résister, à notre échelle et partout où c'est possible, à tout ce qui humilie, assujettit et sépare. Pour transmettre ce qui grandit, libère et réunit. Notre liberté pédagogique, c'est celle de la pédagogie de la liberté. […] Nous n'avons rien à lâcher sur ces principes pédagogiques. Car ils ne relèvent pas de choix passagers de majorités politiques, mais bien de ce qui fonde, en deçà de toutes les circulaires et de toutes les réformes, le métier de professeur dans une société démocratique.


Et devant les errances de la modernité, le professeur n'a rien à rabattre de ses ambitions, bien au contraire… Face à la dictature de l'immédiateté, il doit travailler sur la temporalité. Quand, partout, on exalte la pulsion, il doit permettre l'émergence du désir. Contre les rapports de force institués, il doit promouvoir la recherche de la vérité et du bien commun. Pour contrecarrer la marchandisation de notre monde, il doit défendre le partage de la culture. Afin d'éviter la sélection par l'échec, il doit incarner l'exigence pour tous.
Personne ne prétend que la tâche est facile. Elle requiert détermination et inventivité. Echanges, solidarité et travail en équipe. Elle exige du courage. Et la force de nager à contre-courant. Il ne faut pas avoir peur de la marginalité. Car, plus que jamais et selon la belle formule de Jean-Luc Godard, « c'est la marge qui tient la page. » »

Si aujourd'hui je décide d'entrer en résistance et même en désobéissance, c'est par nécessité. Pour faire ce métier, il est important de le faire avec conviction et motivation. C'est parce que je ne pourrais plus concilier liberté pédagogique, plaisir d'enseigner et esprit de responsabilité qu'il est de mon devoir de refuser d'appliquer ces mesures que je dénonce. Je fais ce choix en pleine connaissance des risques que je prends, mais surtout dans l'espérance que cette résistance portera ces fruits. J'espère que, collectivement, nous empêcherons la mise en œuvre de ces prétendues réformes. Cette action est une action constructive car dans le même temps il s'agit aussi de mettre en place des alternatives pédagogiques concrètes, raisonnables et efficaces.


Monsieur l'Inspecteur, vous l'avez compris, cette lettre n'est pas dirigée contre vous, ni votre fonction, mais je me dois de vous l'adresser et de la faire connaître. Le propre de l'esprit responsable est d'agir à visage découvert, sans faux-fuyant, en assumant les risques inhérents à cette action. C'est ce que je fais aujourd'hui.

Je vous prie de recevoir, Monsieur l'Inspecteur, l'assurance de mes sentiments déterminés et respectueux.

A. R.
Professeur des écoles
Ecole Jules Ferry, Colomiers (31)

Lettre adressée à Mr l'Inspecteur de l'Education Nationale de la 17ème circonscription de la Haute-Garonne.

samedi 25 octobre 2008

Quel bonheur de jouer dans l'eau !


Merci aux dauphins de nous montrer un jeu aussi relaxant ; sur un plan physique, la création de ces anneaux de bulles d'air est assez surprenante non ?

mardi 14 octobre 2008

Des marionnettes à l'Elysée !


On le savait déjà mais cette fois c'est officiel : c'est écrit sur les panneaux !

samedi 11 octobre 2008

Education en danger !








Bien que non militant jusqu'ici, il est temps de faire un peu de syndicalisme, la situation y est, hélas, propice.Voici un des nombreux articles écrits mais si peu relayés par les "grands" médias :

En décidant de ne pas renouveler un fonctionnaire sur deux, le gouvernement fait un choix concret : celui de réduire drastiquement dans notre pays le nombre d’infirmières, de gardiens de la paix, de juges, … et d’enseignants.

L’école est la première touchée : avec près de 100.000 enseignants en moins depuis 2002, 12.000 cette année et d’autres programmés d’ici 2012, le plan d’austérité éducative du ministre Darcos est un vrai danger public. Le PCF apporte tout son soutien aux enseignants, parents et aux élèves qui manifestent leur colère partout en France.

Le monde de demain a besoin de citoyens et de salariés plus instruits !

L’information, le savoir, la connaissance n’ont jamais joué un aussi grand rôle qu’ajourd’hui. Inventions et découvertes se multiplient. Pour les poursuivre, les maîtriser, pour que leurs applications profitent à tous, qu’elles permettent une nouvelle croissance respectueuse des hommes comme de l’environnement, nous n’avons donc jamais eu autant besoin d’hommes et de femmes accédant au plus au niveau de culture.

C’est aussi une question citoyenne et démocratique : un haut niveau de formation développe l’esprit critique, utile pour penser l’avenir, agir ensemble, apprendre des autres et au besoin se défendre face à toutes les dominations, à commencer par celle idéologique exercée par les médias dominants.

Ne pas accroître les inégalités, mais les combattre !

Chacun le sait, l’école est face à de réelles difficultés pour faire réussir tous les élèves. Mais alors qu’un effort sans précédent devrait être accompli dans ce domaine, le gouvernement multiplie les coups contre notre système éducatif.

- Alors que la scolarisation précoce est un gage de réussite surtout quand les parents n’ont pas fait d’études longues et ne peuvent pas « préparer le terrain » pour le CP, des menaces pèsent sur l’avenir de l’école maternelle avec le risque de renvoyer vers des crèches, des gardes privées…

- Alors que 15% d’élèves au niveau national sortent de l’école élémentaire avec un niveau très faible, le ministre Darcos supprime pour tous 2h d’enseignement par semaine pour les réserver aux 15% d’élèves les plus en difficulté quand chacun sait que dans les écoles « défavorisées », ce sont 80% des élèves qui auraient besoin de ces 2h contre 2% dans les quartiers privilégiés. Encore plus d’injustice !

- Alors qu’il faudrait penser des programmes de notre temps, la réforme des programmes baisse l’objectif du « niveau minimum » : se contenter de « mémoriser » et d’être dociles pour les uns qui seraient condamnés à être des « exécutants » de l’économie capitaliste ; développer les capacités de réflexion pour les autres mais en les payant au rabais sans reconnaître leur qualification. Voila la « priorité » pour l’éducation du Président Sarkozy : priorité au service du profit des actionnaires, pas du développement de la société.

- Alors que l’école a besoin d’enseignants parfaitement formés, tant dans leur discipline que sur la pédagogie, l’Etat liquide la formation d’enseignants au lieu de l’améliorer. Absurde : les profs sont poussés à enseigner des disciplines pour lesquels ils n’ont pas été formé. On les surcharge d’heures supplémentaires au détriment du travail pédagogique d’équipe au sein des établissements.

- Alors que, naissances oblige, les effectifs grimpent en primaire et bientôt en secondaire, le gouvernement supprime les postes par milliers, créant des classes surchargées, réduisant les possibilités de choix de filières et poussant vers la sortie du système scolaire les redoublants qui ne trouveront plus place dans les établissements.

- la suppression de 11200 postes à la prochaine rentrée à ajouter au 20000 postes supprimés depuis 2003 (sans compter les départs à la retraite non remplacés)
- la précarisation des contrats,
- la généralisation du rappel des enseignants à la retraite pour pallier aux absences
- la remise en cause de la scolarisation des moins de 3 ans
- un personnel non présent ou pas qualifié pour l'accueil des enfants handicapés (contrats non reconduits à la prochaine rentrée),
- etc

.
Éducation en danger = société en danger.
LA pétition à signer avant de manifester dimanche : http://www.uneecole-votreavenir.org/#sp1
Cadrieu-Paris un dimanche, c'est pas vraiment une partie de plaisir mais si on ne réagit pas maintenant c'est que nous sommes déjà mort.
(>" Le silence n'équivaut pas toujours à un assentiment : en général, il révèle simplement l'incapacité des gens à réagir sur le coup.")

jeudi 25 septembre 2008

A propos des Usa !

Quelques puzzles intéressants auxquels il manque une pièce :











Quant à chez nous :

Pour se calmer les nerfs!!!

Pour se calmer les nerfs, c'est nécessaire après un rentrée désastreuse (je n'ose même pas exposer mes griefs ici), voici de quoi se calmer (oui, je sais, c'est toujours plus facile de se venger sur ceux qui sont loin de nous) :

Le fond d'écran qui fait fureur aux USA :
http://www.planetdan.net/pics/misc/georgie.htm

Lorsqu'il est coincé, il faut le 'tirer' à l'aide de la souris ......
> Relâcher la souris pour qu'il continue à tomber.
> Vous pouvez le faire ... tourbillonner !!!

J'attends avec impatience le même pour notre président adoré, l'effet bénéfique de ce jeu inutile 'entrouverait nettement amplifié !

mercredi 13 août 2008

Un grand bol d'air !

Randonnées autour de Luchon et en Espagne avec et sans les filles.
C'est par là que ça se passe : **** Pyrénées 2008 les photos ***

Emie a encore du souffle : Et Ilana se plait en montagne !


Quant à moi, après la descente de montagne en VTT, je teste la nage en eau vive, très vive !

vendredi 1 août 2008

Comment cacher un éléphant ?


Pour répondre en beauté à la question existentielle : comment cacher un éléphant ? => Suivez ce lien
http://www.worth1000.com/cache/gallery/contestcache.asp?contest_id=17840&display=photoshop

Et si vous voulez devenir un expert de la question, c'est ici qu'il faut poursuivre : l'elephant ou l'art de la dissimulation.

Petit séjour à Paris !
Posted by Picasa

mercredi 14 mai 2008

Papi et Mamie à Cadrieu.
Le carrelage est arrivé ,il va falloir se remettre au boulot !

samedi 19 avril 2008

Balade en Midi-Pyrénées

Salut, un petit tour en amoureux passant par Moissac et son célèbre cloître, Toulouse et son jardin japonais, Albi et les bastides albigeoises.
=> à voir ici <=

Blog à l'abandon ?

Non, non mais 2 filles et une femme ça occupe ! (sans parler d'une cuisine à finir, d'un portail à réparer, de STR en ligne, ...)
Voila les dernières photos des miss (suivre le lien http://picasaweb.google.fr/loloemie/NosFilles).

dimanche 24 février 2008

A savoir avant d'avaler les couleuvres de Sarko & Co

L'ASSURANCE MALADIE 50 secondes de lecture à couper le souffle
Pour combler le déficit de la sécu, nos chers gouvernants ont trouvé que le mieux, c'était encore de nous faire payer...

a.. Dorénavant, sur une consultation médicale, nous versons 1 euro,

b.. Nous allons être hyper contrôlés lors de nos arrêts maladie,

c.. Nous allons devoir consulter un généraliste avant de voir un spécialiste,

d.. Pour tout traitement de plus de 91 euro, nous en serons de 18 euro de notre poche, Toutes ces mesures sont destinées à combler le fameux trou qui est à ce jour de 11 milliards.

Or, savez-vous que :

a.. Une partie des taxes sur le tabac, destinée à la Sécu n'est pas reversée...................................... 7.8 milliards

b.. Une partie des taxes sur l'alcool, destinée à la Sécu n'est pas reversée....................................... 3.5 milliards

c.. Une partie des primes d'assurances automobiles destinée à la Sécu n'est pas reversée................ 1.6 milliards

d.. La taxe sur les industries polluantes destinée à la Sécu n'est pas reversée................................... 1.2 milliards

e.. La part de TVA destinée à la Sécu n'est pas reversée............................................................... 2.0 milliards

f.. Retard de paiement à la Sécu pour les contrats aidés................................................................. 2.1 milliards

g.. Retard de paiement par les entreprises............................................................... 1.9 milliards

En faisant une bête addition, on arrive au chiffre de 20 milliards d'euro. Conclusion, si les responsables de la Sécu et nos gouvernants avaient fait leur boulot efficacement et surtout honnêtement, les prétendus 11 milliards de trou seraient aujourd'hui 9 milliards d'excédent. Ces chiffres sont issus du rapport des comptes de la Sécu. Faites circuler ce message. A force de tourner, il arrivera peut-être un jour sur le bureau d'une tête pensante censée passer son temps à gérer l'argent des contribuables.


Si les pouvoirs publics étaient vraiment convaincus qu'il nous faut consommer 5 fruits et légumes par jour pour sauver notre santé et donc l'assurance maladie, ils supprimeraient la TVA sur ces produits !

Actes et paroles

Courrier d'un principal de collège désabusé (et pas par les élèves!) qui montre encore une fois les différences entre les paroles et les actes de nos politiciens :

Bonsoir, Vous savez tous que j'occupe depuis cette rentrée la fonction de Principal d'un Collège dit "difficile", classé "Ambition Réussite".

82% >des élèves sont issus de catégories socio-professionnelles très défavorisées. Un Collège ghetto, avec ses problèmes quotidiens, et les problèmes de violence dans le quartier.

Je suis très fier d'avoir travaillé pendant plusieurs années à Meaux, puis dans la banlieue de Lyon pendant 4 ans, et aujourd'hui ailleurs dans le Rhône. Fier d'être fonctionnaire de la République, d'assumer cette mission de service public tant décriée.

Ce soir, ma fierté m'a abandonné. J'ai honte. J'ai surtout honte de >devoir affronter le regard des professeurs, des surveillants, des partenaires extérieurs, des parents d'élèves et des élèves.

Vous vous souvenez tous de la promesse de notre président de la >République pour ne pas laisser les "orphelins de 16 heures" à la rue ?
Vous vous souvenez des annonces de M. Darcos, Ministre de l'Education nationale, à propos de la mise en place de l'accompagnement éducatif, ce dispositif devant accueillir tous les collègiens de 16 heures à 18 heures ? La circulaire a paru au journal officiel le 13 juillet 2007. Je l'ai découverte en détails au moment même où je prenais mes fonctions au Collège X fin août, comme tous mes autres collègues Principaux de Collèges en Education prioritaire (près de 1500 Collèges dans toute la France).

Je me suis mis en quatre pour mettre en place ce dispositif, car je suis un fonctionnaire responsable. J'ai mis mes opinions de citoyen dans ma poche, et j'ai tout fait pour que ce dispositif soit un succès.

Je rappelle à tous que cet accompagnement éducatif devait concerner les élèves volontaires, encadrés par des enseignants volontaires. Sur 365 élèves, j'ai réussi à en convaincre 225: 61,5 % de l'effectif total. La moyenne dans le Rhône tourne autour de 28 %. Sur 47 enseignants, j'en ai convaincu 29.

Je suis allé solliciter la MJC du quartier pour mettre en place un atelier de danse urbaine.

J'ai sollicité le Centre social pour mettre conjointement en place l'aide aux devoirs, 3 fois par semaine. 100 % des élèves de 6ème étaient inscrits à cette dernière action.

J'ai sollicité une compagnie artistique pour mettre en place un atelier d'écriture.

Les professeurs ont ensuite proposé un atelier de sciences physiques, un club journal des collégiens, une activité escalade, trois groupes de soutien en mathématiques, deux groupes de soutien en français.

J'étais en pourparlers avec un club d'échecs et un autre de rugby pour enrichir l'offre.

J'ai même réussi à débaucher un danseur de la maison de la danse, qui vient de partir pour le cirque du soleil à Las Vegas....

Tout cela a bien sûr un coût. Vous vous en doutez.

L'Inspection académique et le Rectorat nous ont transmis courant octobre 2007 une enveloppe d'heures pour les professeurs et les intervenants extérieurs (pour ces derniers, ces heures devaient être transformées en vacations, payées 15 euros de l'heure). Je disposais de 1476 heures. C'est à partir de cette enveloppe que je n'avais pas demandée que j'ai construit mon offre. J'ai informé les parents d'élèves, et le 12 novembre, les actions se sont mises en place. L'aide aux devoirs avait commencé dès le 20 septembre. Les élèves étaient pour la plus part d'entre eux très heureux.

Début décembre, j'ai mis en paiement auprès du Rectorat les heures effectuées en septembre, octobre et novembre: 398 heures.

Cet après-midi, mardi 29 janvier 2008, réunion officielle à l'Inspection académique. L'inspecteur d'Académie préside la réunion, flanqué de ses deux adjoints et de deux chefs de service. Configuration inhabituelle. Curiosité puis inquiétude.

L'Inspecteur d'Académie ne le dit pas explicitement, car nous sommes >tous soumis au même devoir de réserve. "Le dispositif n'est pas >supprimé, mais on a réduit la voilure". On a seulement supprimé les >heures pour le faire fonctionner. Au lieu des 1476 heures, je n'en ai plus que 397 pour terminer l'année scolaire. Cela vient directement du Ministère.

C'est identique dans toutes les Académies, l'Inspecteur d'Académie nous l'a confirmé, comme s'il voulait nous consoler.

Tous mes collègues sont dans la même stupeur (40 Principaux de Collège abasourdis). J'ai dépensé 1 heure de plus que ce à quoi j'ai droit. Et les heures effectuées en décembre et en janvier ne sont pour l'instant pas honorées (j'ai compté 221 heures pour ces 2 mois). Je n'en ai plus les moyens.

C'est noble le bénévolat, mais, là, on atteint des limites...

Concrètement, dès lundi prochain, 4 février 2008, toutes les actions décrites ci-dessus s'arrêteront, faute de moyens. Je ne vous fais pas de dessin. Oui, j'ai honte ce soir. Honte pour les élèves. Honte pour les >parents d'élèves. Honte pour les profs. Honte pour les partenaires exterieurs. Je ne sais toujours pas comment je vais leur annoncer la chose.

Merci M. Sarkozy pour vos promesses péremptoires. Merci M. Darcos pour avoir démontré la crédibilité du système éducatif français. Bonsoir les amis, vive la République.

vendredi 1 février 2008

On serre les fesses !

Ilana finit sa varicelle, Léa a la grippe, Emie semble patraque.
Je reste à l'école ou je rentre ?
Bon, allez, j'y vais.
Bon week-end.

samedi 26 janvier 2008

Suite de mon petit délire sur les jeux de stratégie

J'en étais resté la dernière fois à un classement des jeux à mettre en parallèle avec les niveaux stratégiques vus précédemment.

M'étant levé ce matin samedi à 6h30 (merci Ilana), j'ai donc un peu de temps pour parler d'une de mes passions (mes filles et ma femme restant les principales bien évidemment, je prends mes précaution au cas où l'une d'elle lirait ceci).

*Niveau stratégique
Les unités sont typiquement de la taille d'une division, d'un corps ou d'une armée et sont basées sur leur force brute en effectifs et matériels. La production économique et la diplomatie entrent en jeu. Typiquement toutes les branches sont représentées (air, terre, mer) et parfois toutes les forces d'une nation. Elles couvrent des guerres complètes ou de longues campagnes.
L’aspect politique (dernier échelon de la stratégie) est donc pris en compte.
Intérêt et gestion supérieurs à la moyenne mais moins « fun » comme disent les plus jeunes que moi. L’action à l’écran est quasi inexistante. Les graphismes sont souvent de piètre qualité ce qui est un détail puisque ces jeux se composent principalement d’une carte géographique et de multiples tableaux de gestion. La star incontestée du genre est Civilization, un jeu joué par des millions de personnes à travers le monde (je connais même une personnage de roman qui y joue dans le célèbre "Fourmi" de Werber ) mais j’y reviendrai plus loin.

*Niveau opérationnel
Les unités sont d'une taille variant d'un bataillon à une brigade et les facteurs opérationnels sont pris en compte (résistance à l'usure, graduation des efforts, capacité de manœuvre, etc). La manœuvre d'ensemble (ou plan), la vision générale de la situation et l'usage des réserves sont les facteurs les plus importants. Ces simulations sont souvent basées sur une seule branche des forces armées, les autres étant représentées sous forme abstraite. Elles couvrent une seule campagne ou une seule bataille de dimensions stratégiques (ou « hors de la vue »). Les batailles sont effectuées de façon séquentielle sans réelle influence sur le déroulement global.

*Niveau tactique
Les unités vont d'un simple véhicule à une escouade (« squad » en anglais) ou une compagnie et sont basées sur le type et la portée de leurs armes. Pratiquement toujours basées sur une seule branche de l'armée (souvent de terre, l’aviation étant gérée de façon plus indirecte : reconnaissance ou bombardement sur zone) les autres étant totalement abstraites. Elles couvrent une seule bataille ou une partie d'une grande bataille.


*Niveau embuscade ou sub-tactique
Les unités représentent chacune un soldat. On prend en compte l'état de santé et les munitions de chaque unité. Elles couvrent de petites escarmouches.
Ce genre de jeu était fréquent il y a quelques années mais se fait rare.
C’était le principe de Age of Empires 1er du nom, la référence à cette échelle là, même si contrôler toutes les unités de façon individuelle s’est vite révéler plus pénible qu’amusant, la micro gestion prenant le pas
Sur les autres aspects du jeu ,ça ne m’a pas empêché de jouer de nombreuses heures avec sa suite dont la réalisation était exceptionnelle (ah, les premiers sièges de villes et les premiers trébuchets du jeu vidéo).

Ces différents niveaux n’étant pas toujours aussi cloisonnés et parfois difficile à délimiter, on a classé les jeux plutôt par rapport à leur interface d’action. Il existait auparavant deux grandes catégories de jeux de stratégie :

Les jeux de stratégie en temps réel (STR)

Ce sont les jeux les plus nombreux et les plus facile à jouer ; l’immersion est immédiate et l’action passe souvent au premier plan.

Le premier vrai jeu du genre fut « Guadalcanal » sur Amstrad CPC 6128 (snif, je verse une larme au souvenir de mon 1er PC dont certains éléments doivent occuper encore un peu de place à Lacapelle) ; il s'agissait d'une bataille aéronavale avec brouillard de guerre et temps pouvant être accéléré ou ralenti à volonté. Le second fut « l'art de la guerre » sur Atari, et Amiga tiré du livre de Sun Tzu (grand stratège Chinois dont les écrits ont inspiré de nombreux militaires).

Le genre évolua grandement avec Dune II, précurseur de tous les jeux de stratégie actuels et adapté du livre éponyme de Frank Herbert (livre qui mélange subtilement sciences-fiction et néo-philosophie, terme que j’invente mais qui me semble adapté à ce que j’ai lu dans l’œuvre complète de Herbert qui à accompagné mes années de fac). Puis, suivirent les classiques comme Command & Conquer, dérivé en de nombreuses suites, comme Tiberium Sun, Alerte Rouge, Alerte Rouge 2, Command and Conquer et Generals .

Dans le même style, et ayant fait évoluer le genre, les célèbres Warcraft I, II et III ainsi que StarCraft ont introduit le jeu de stratégie sur Internet. Un classique du nom de Total Annihilation fut le premier jeu exploitant les effets de 3D (du moins si l'on considère Castle Wolfenstein comme un jeu d'action et non de stratégie). Enfin sont apparus également des jeux plus orienté vers la gestion économique comme Age of Empires.
Lisez les noms en gras et vous connaitrez les responsables premiers de mon addiction première à ce genre de jeu. Malgré quelques périodes de sevrages, je finis toujours par rechuté (non, l’alcool, la cocaïne et le cannabis ne sont pas les seules drogues).
Emie, c’est pas ma faute, c’est à cause d’eux !

À partir de 2001, les jeux de stratégie s'orientent vers la 3D pure, permettant de gérer plus facilement les combats dans les reliefs, et permettant ainsi un peu plus de réalisme. On y inclut également parfois des séquences vidéo. Des fanatiques du genre peuvent leur préférer les homologues en 2D du style Starcraft (oh, oui, encore, encore)plus économe en ressources (et par là même plus rapide) que les jeux plus récents. En terme de rapidité de jeu, il existe maintenant Warhammer 40'000: Dawn of War, qui aura bien révolutionné le genre avec son gameplay unique, et la possibilité de sortir ses troupes extrêmement vite.
Le jeu qui transcende ces possibilités est maintenant Company of héroes que je conseille à tous.
Le seul défaut de ces jeux est que bien souvent l’IA est trop faible et seul des parties en niveau difficile permettent réellement de développer des tactiques dignes de ce nom. Au niveau normal, une bonne gestion et un peu de prudence suffisent à l’emporter ce qui à terme nuit à l’intérêt du jeu.

Les jeux de stratégie au tour par tour

Ces jeux diffèrent des traditionnels jeux vidéo de stratégie en temps réel car ils sont le plus souvent basés sur un système de tour par tour avec parfois une limite de temps pour garder un rythme.
Chaque tour est divisé en actions à réaliser dans un ordre précis, qui varient selon la règle choisie. Le hasard (des dés par exemple pour les jeux sur plateaux) est utilisé pour introduire le côté aléatoire du front. Si on sait par exemple qu'un engagement antichar sur douze conduit à la destruction du blindé, on lance une toupie ou un dé dodécaédrique (il m'en reste un de mes années fac) et on modifie l'état du plateau conformément au résultat.

De l'avis des états-majors qui les pratiquent dans les écoles, habitués à travailler sur des maquettes, des tableaux muraux ou des écrans lors des vraies guerres, la simulation est si réaliste qu'on peine à voir des différences avec une guerre réelle hormis deux éléments :

* la presse de votre pays ne vous embête pas quand vous envoyez par erreur vos troupes au massacre
* gagner de façon répétée au Kriegspiel ne rapporte pas de décorations.

Sur ordinateur, ce sont les jeux conçus par Sid Meier qui ont apporté au domaine une dimension didactique allant bien au-delà du simple Kriegspiel. En effet, l'objectif dans Civilization et de ses différentes suites est de bâtir un véritable empire, de l'âge de pierre jusqu'à nos jours, et par la diplomatie, la technologie ou la guerre (ou un mélange des trois), de devenir la civilisation majeure dans le futur ainsi que le pays ayant le plus grand rayonnement culturel de la planète par ses merveilles du monde. Un rappel que selon le mot de Clemenceau La guerre est une chose trop sérieuse pour être laissée à des militaires.
3 exemples de jeu au tour par tour mais à des échelles différentes (du niveau stratégique et opérationnel pour les 2 premiers à un niveau purement tactique pour le 3ème)
* Europa Universalis
* Birth of America (BoA) sur la Guerre de Sept Ans dans le nouveau monde et sur la Guerre d'indépendance américaine
* Steel Panthers (tactique, 2ème Guerre mondiale)


Mon avis sur tout ça :

Un débat sépare anciens et nouveaux joueurs sur micro (les anciens venant des wargames sur cartes ou en jeu de société). Les anciens aiment l'analyse et la profondeur de simulation offerts par l'informatique. Ils préfèreront donc des jeux au tour par tour. Les nouveaux recherchent dans les jeux vidéo la dynamique de jeu et les effets graphiques proposés. Les jeux en temps réel retiendront plus leur attention. Enfin ça, c’est théorique. Je m’explique ; personnellement j’ai principalement joué dans un premier temps à des STR pour le côté plus fun et plus immersif à première vue. Cependant, on ressent vite un manque au niveau de ce genre de simulation, l’envie de gérer plus d’éléments du jeu rend ce dernier parfois frustrant. C’était donc ça, je devais passer au niveau supérieur et revenir à des jeux comme le célèbre et grandiose Civilization. Oui mais les jeux au tour par tour m’ont toujours un peu trop rappelé les jeux de société classique (à toi de jouer, à moi, …). Et puis une carte statique et des tableaux, ça ne fait pas très ludique (du moins au premier abord).

Un dieu pour les joueurs existe peut-être, il a apporté la bonne parole jusqu’aux oreilles attentives d’un studio de programmation : Creative Assembly (travaillant pour Activision puis pour Sega).
La série la plus détestée des épouses délaissées (pardon à ma bien-aimée) était née : Total War.
Derrière le titre agressif se cache une merveille ludique qui transcende l’univers stratégique en alliant le meilleur du STR avec des campagnes au tour par tour (avec des phrases pareilles, je devrais contacter Sega pour voir s’ils ne voudraient pas me rétribuer pour la pub que je suis en train de leur faire).

Après avoir considéré pendant longtemps des grands classiques comme Civilization ou la série Age of Empires comme les maîtres du genre, je ne reconnais maintenant ce statut qu’à celui qui a su cumuler l’intérêt des deux genres : Rome Total War (Shogun le précédent était trop faible techniquement parlant, Médieval Total War 2 apporte lui principalement une qualité graphique et une ergonomie supérieure mais ne change guère le principe si ce n’est une meilleure prise en compte de la religion).
Je ne vais pas faire une analyse complète de ces jeux vous en trouverez plein sur le Net. Sachez seulement qu’ils fonctionnent selon ce principe :

-Une immense campagne sur carte stratégique =>gestion au tour par tour politique, urbaine, militaire, économique, religieuse … mais tout ça à un niveau d’accessibilité qui le destine à des non initiés)
-plus un changement d’échelle et un passage au STR à chaque confrontation armée =>rencontre de 2 armées, siège de ville, assaut de fort,…on gère alors chaque unité de combat (quelques milliers tout de même regroupées en une vingtaine de groupe).

Bref deux jeux en un, la profondeur de l’un, l’action et le rythme de l’autre. L’envie de connaître rapidement les conséquences stratégiques de ses actions tactiques (ou parfois le contraire). Seul un célibataire sans enfants peut en exploiter pleinement ces jeux dont les possibilités sont infinies d’autant plus que de nombreux passionnés ont conçus des programmes de modifications (MOD) pour rendre ces jeux plus proche historiquement de la vérité (meilleur rendu graphique, carte étendue historique, gestion amélioré, …). De nombreux forums sur le Net permettent de dégoter son bonheur même si la langue de Shakespeare est souvent nécessaire(hélas pour moi, je ne crois pas que demander à Emie de me traduire ce genre de truc soit une bonne idée).

Voici quelques (euphémisme) jeux plus ou moins stratégiques que j’ai terminé :

Act of war
Age of empire
Age of empire 2 : Age of King
Age of Mythology
Civilization
Command&Conquer
Command&conquer general
Compagny Of Heroes
Cossacks European wars
Dark Project
Dark Reign
Dark Reign 2
Empire Earth
Ground Control
Ground Control 2
Warcraft 3
Warcraft II
Warcraft3:FrozenThrone
Warlords Battle Cry
Warlords Battle Cry 2
Hidden&Dangerous
Homeworld
Homeworld 2
Homeworld Cataclysm
La bataille pour la terre du milieu
Lords of Everquest
Myth
Myth 3
Operation Flashpoint
Opposing Force
ORB
Rainbow 6 coverts ops
Rainbow6 Rogue Spear Black Thorn
Red Hammer (Op°Flashpoint)
Resistance (Op°Flashoint)
Starcraft
Warcraft
Medieval total war 2
Rome Total War
Alexander RTW

Plus quelques uns que je n’ai pas fini (on ne va pas se forcer non plus !)

Close Combat (tactique, IInde Guerre mondiale)
Battle Zone
Caesar
Caesar2
Close Combat 2&3
Earth 2150
Heroes ofM&M 4
ImpossibleCreatures
Settlers 4
Settlers IV
Seven Kingdom
Starmageddon
Sudden Strike
Total Anihilation

Prochaine étape dans mon voyage vidéo-ludique (mes prochaines cibles) :

Supreme commander
AOW High Treason
Codename panzer phase one+two
CommandConquer3
Compagny Of Heroes:Opposing front
Dark Crusade (warhammer 40k) si StAl
medieval total war kingdom

Bon je m’arrête là, je doute que nombreux soient ceux qui ont lu jusqu’au bout mais ce n’est pas grave, j’avais envie d’écrire sur ce sujet afin d’analyser moi-même mes habitudes de jeu (le résultat de cette analyse je le garde pour moi). Si quelqu’un veut échanger à ce sujet, qu’il n’hésite pas. Quant à Emie, si tu tombes sur ça, tu vois que je ne fais pas que jouer sur l’ordi, il m’arrive aussi de parler de jeux sur l’ordi !
(Bisous)
Au revoir à tous les joueurs.
Et bonnes continuations à tous ceux qui pensent comme moi qu’une vie sans jeu n’est pas complète (tout comme une vie sans amour, sans enfant, sans sport, …..mais c’est pas le sujet ici).
NON LE JEU N’EST PAS RÉSERVÉE A L’ENFANCE !
(le sujet, celui du jeu, est plus sérieux qu'il n'y paraît ; une réflexion presque philosophique est même souhaitable mais on en parlera une autre fois).

PS : Vous avez remarqué, j'adore les parenthèses (amis psy, signicatif ou non ?)

PPS : Désolé pour les fautes, c'est pas très professionnel de la part d'un enseignant mais j'ai horreur de relire sur un écran !

mercredi 23 janvier 2008

Message de Léa

Bonjour,
je m'appelle Léa, j'habite à Cadrieu et j'ai une petite sœur .
Aujourd'hui, ma sœur est restée à la maison parce qu'elle est malade, elle a la varicelle. Papi et mamie sont venus la garder.
A bientôt.

lundi 21 janvier 2008

La stratégie et les jeux vidéo vus par un joueur ayant suivi l'évolution

Comme certains le savent, Emilie la première à son grand désespoir, je m'intéresse depuis quelques temps déjà aux jeux de stratégie sur PC.Le mot "stratégie" étant un peu employé à tort et à travers dans le milieu du jeu, j'ai écrit une petite analyse personnelle.Une partie de ce qui suit, je l'ai puisé dans des articles traitant de stratégie "réelle" (militaire et politique), Wikipédia est une des sources d'aide.
J'ai personnellement seulement essayé de mettre en parallèle certains aspects de l'univers du jeu avec ceux du réel.
1-Tout d'abord une définition du terme ne me semble pas superflue (merci Wikipédia) :
La stratégie - du grec stratos qui signifie « armée » et ageîn qui signifie « conduire » - est :
* l'art de coordonner l'action de l'ensemble des forces de la Nation - politiques, militaires, économiques, financières, morales… - pour conduire une guerre, gérer une crise ou préserver la paix.
«La stratégie est de la compétence du gouvernement et de celle du haut-commandement des forces armées.» Charles de Gaulle
* et par extension, l'élaboration d'une politique, définie en fonction de ses forces et de ses faiblesses, compte tenu des menaces et des opportunités, dans d'autres domaines que celui de la défense, notamment dans les activités économiques (stratégie commerciale, industrielle, financière etc.) mais aussi dans des jeux complexes avec par exemple la stratégie échiquéenne (j'ai des doutes sur l'existence du terme même s'il est employé sur Wikipédia).
Contrairement à la tactique dont l'enjeu est local et limité dans le temps (gagner une bataille), la stratégie a un objectif global et à plus long terme (gagner la guerre). En effet, il appartient à la politique le choix de la paix ou de la guerre et l'attribution des ressources mises en œuvre par des stratégies militaires sur le champ de bataille ou diplomatiques dans des négociations
En fait, les militaires considèrent, dans cet art de combiner ses moyens et ses ressources en fonction des contingences, trois niveaux :
  • le niveau stratégique, ou plus couramment aujourd'hui politico-militaire, au plus haut niveau de l'État, dans un dialogue itératif entre responsables politiques, diplomatiques et militaires ;
  • le niveau opérationnel, entre le haut-commandement militaire et le commandant d'un théâtre d'opération
  • le niveau tactique, qui est celui, local, du commandant d'unité engagé dans une action particulière.
La compréhension et le choix du niveau « stratégique » est l'élément primordial pour tous joueurs; c'est ce qui détermine l'intérêt d'un jeu en fonction d'un type donné de joueur (et oui, parmi les stratèges en herbe, il y a plusieurs classes qui ne se mélangent guère). Personnellement, les différents niveaux me semblent complémentaires, c'est pourquoi seuls les jeux permettant d'agir sur les 3 (ou au moins 2) méritent réellement le titre de « jeu de stratégie », leur intérêt n'en ai que plus grand puisque une synergie au niveau des interactions rentre en compte ce qui rend le jeu plus complexe (ce qui ne veut pas dire plus compliqué). Je reviendrai sur ce point dans mon analyse (voir plus bas).
La stratégie consiste à la définition d'actions cohérentes intervenant selon une logique séquentielle pour réaliser ou pour atteindre un ou des objectifs. Elle se traduit ensuite, au niveau opérationnel en plans d'actions par domaines et par périodes, y compris éventuellement des plans alternatifs utilisables en cas d'évènements changeant fortement la situation.
On entend par forces stratégiques, les forces, qui mettent en œuvre la dissuasion nucléaire, dotées d'armes nucléaires stratégiques (emploi politique), délivrées par des bombardiers stratégiques ou des missiles balistiques stratégiques.
L'établissement d'une stratégie exige : d'une part, l'estimation de probabilités de réalisation des éventualités susceptibles d'être retenues ; d'autre part, l'adoption d'une règle ou d'un indicateur de préférence permettant de classer les résultats escomptés par la mise en œuvre de différents scénarios.
La stratégie se présente sous deux formes : le niveau d'organisation et le mode de conduite.
-Comme mode de conduite, la stratégie est une façon d'agir dans l'incertitude en incluant l'incertitude dans la conduite de l'action. Alors, elle est proche des ruses et stratagèmes. De cette manière, la stratégie se distingue de l'exécution d'un programme, d'une recette ou de ce qui est prédéterminé.
-Comme niveau d'organisation, il y a le niveau de la politique qui choisit entre la guerre ou la paix et leur attribue des ressources nécessaires et qui orientent et délimitent les stratégies possibles de guerre ou de paix avec les ressources attribuées par le niveau politique.
Le niveau de la stratégie est celui qui choisit, oriente et délimite les batailles militaires ou diplomatiques possibles à l'intérieur d'une guerre ou d'une négociation de paix choisie par le niveau politique.
Le niveau opérationnel est celui qui relève du commandant d'un théâtre d'opération.
Le niveau tactique est celui qui choisit, oriente et délimite les combats possibles à l'intérieur d'une bataille.
L'exemple classique de contraste entre résultats tactiques et stratégiques est la "victoire à la Pyrrhus". Au IIIe siècle av. J.C., Pyrrhus, roi d' Epire, tente de conquérir l'Italie. Il remporte une série de victoires tactiques sur les Romains, mais en subissant des pertes énormes qui lui auraient inspiré le mot fameux: "Encore une victoire comme celle-là et nous sommes perdus". Incapable d'exploiter son succès, il doit évacuer l'Italie.
L'exemple inverse est le raid de l'escadrille Doolittle contre le Japon en 1942. Tactiquement, c'est un échec cuisant: toute une escadrille perdue pour des dégâts insignifiants. Stratégiquement, le raid Doolittle restaure le moral ébranlé des Américains et incite le Japon à modifier sa stratégie navale, d'une façon qui aboutira au désastre japonais de Midway.

2-Jeu de stratégie
Un jeu de stratégie peut être un jeu de société ou un jeu vidéo. C'est un loisir dans lequel un ou plusieurs joueurs (nommés wargamers) simulent des batailles ou des guerres. Le but est de réaliser un objectif connu : augmenter sa domination spatiale, combattre un ou plusieurs ennemis sur un terrain de jeu, faire prospérer une entité… L'accent n'est pas mis sur l'adresse du joueur mais sur la planification de l'action (tactique ou stratégique).
On a tendance actuellement à appeler jeu de stratégie tout jeu faisant appel à la réflexion (échecs, dames, go, sudoku, bridge, Rubik Cube.....). Dans les faits, lorsqu'on parle aujourd'hui de jeu de stratégie, on parle essentiellement de jeux de guerre ou de jeux de simulation, informatisés ou non.
Le jeu de guerre est aussi appelé selon sa dénomination anglaise wargame ou allemande Kriegspiel ou simulation de conflit. Le principe est utilisé depuis au moins le XIXe siècle dans les écoles militaires de tous les pays, pour exercer les élèves à l'observation, ainsi qu'à l'élaboration et à la réalisation de plans (ainsi d'ailleurs qu'à l'analyse de leurs échecs lorsque leur stratégie se révèle mauvaise).
Le terrain peut être de tout type. Le joueur est souvent considéré comme un dieu ou un général, voyant l'ensemble de ses unités depuis le ciel, et donnant des ordres à chacune.
Les jeux dont le but est de créer et développer une cité (SimCity), un réseau de pouvoir (Railroad Tycoon) ou même une colonie spatiale, bien qu'ils fassent appel aussi à des questions de stratégie, sont plus généralement désignés sous le noms de jeux de simulation. Il en va de même des jeux d'entreprise.
. Avec l'avènement de l'ordinateur, les jeux de stratégie ont trouvé un nouvel essor, puisque l'informatique peut remplacer un joueur ou/et un maitre de jeu, il en simplifie également grandement la gestion, puisque l'on peut compliquer à l'infini les règles.
3-Ce que j'en pense vraiment
L'échelle est un des paramètres de classification de ces simulations lié aux niveaux stratégiques dont j'ai parlé plus haut. On se base soit sur la taille de la plus petite unité de jeu soit sur l'étendue de la zone géographique couverte pour déterminer son échelle.
Si vous me suivez encore à ce stade de la lecture sans vous dire :
    - Il est complètement cinglé !
    -Il a vraiment rien à foutre pour écrire des trucs pareils. (Quels fainéants ces fonctionnaires !)
    - Pourquoi il nous fait perdre notre temps à lire ces conneries alors que j'ai La Star Ac qui passe à la télé!
    - Bon, c'est pas tout ça mais j'ai un article dans le Monde à lire !
C'est que vous êtes un joueur potentiel de ce genre de jeu, vous pouvez alors continuer votre lecture à vos risques et périls (en fait, c'est surtout votre temps de loisir qui est en danger car si vous voulez profiter pleinement de mes modestes écrits, une initiation à quelques jeux cités me semblent indispensables).
Désolé pour mes digressions mais écrire devant un clavier d'ordinateur après une journée de travail n'incite pas vraiment à une grande rigueur. Et puis Léa ne cesse de me déranger (ah, ces gosses !) pour que je la fasse jouer à un jeu d'un tout autre genre dont je tairai le nom afin de ne pas être dénoncé aux services sociaux. Revenons à nos moutons. Oh puis non, je n'ai plus le temps. Emie commence à bouillir (à moins que ce ne soit la soupe), le repas est prêt (lecture interdite aux proches du MLF), il faut y aller, la suite un autre jour (j'en vois qui soufflent de soulagement).
A plus tard.

jeudi 17 janvier 2008

Notre président et Carla vus par Anne Roumanoff

La romance Sarkozy-Bruni a inspiré un sketch dont vous trouverez la vidéo à l'adresse :


http://www.20min.ch/ro/entertainment/people/story/12017555#wichtig


Je le trouve sympa, enfin quelqu'un qui ose en rire !

Rome Total War ou comment se prendre pour César (ou Marc Antoine ou Lépine ou Alexandre, ...)


Pourquoi me fatiguer : la pub pour ce jeu est une des rares à ne pas être mensongère. Alors je vous la livre :

Prenez la tête des plus grandes armées du monde Antique, bâtissez le plus grand empire que le monde est jamais connût, Rome : Total War vous promets des longues et grandes conquêtes ! Choisissez l'une des nombreuses factions disponibles dont l'Egypte, Cartage, Rome, la Germanie... Créez votre empire en bâtissant de grandes forteresses qui sont unique à chaque factions, formez des unités titanesques, tout cela est possible dans Rome : Total War !

Vous avez un très grand choix d'unités à votre disposition comme les chars de guerres, les légionnaires, les nombreux types d'archers, cavaleries, éléphants de guerre ou encore les chiens de combat Romains ! Le choix n'est pas un problème ne vous inquiétez pas ! Gérez votre empire en gérant les taxes, les constructions (évolutives !), agrandissez votre territoire en assiégeant les fortifications ennemies, écrasez leurs armées puis choisissez du sort de la population... Envoyez des espions, assassins, diplomates à l'encontre des autres factions. Tout cela sur une carte de campagne entièrement en 3D ! Voyez les routes, forêts, océans en temps réel selon la saison !

Combattez avec vos armées pour ainsi avoir sous les yeux plus de 10 000 hommes combattants simultanément sur un champs de bataille temps réel, tirez avantage de la nature... Vous avez un nombre de choix presque illimité pour arriver à vos fins ! Un très grand nombre de constructions possible tout comme les unités ! De beaux graphismes qui commencent à dater maintenant mais toujours aussi surprenants ! Vous voyez sur le champs de bataille vos unités se gratter, tousser, ou encore provoquer l'ennemi ! Faites évoluer vos généraux en les faisant combattre, où bien laissez les dans l'oublie et ils seront de vrais alcooliques, déjantés en tout genres ! Chaque partie est uniques et les choix qui vous sont proposés sont dantesques !

J'ai pleinement adhérer à ce concept de jeu.
Si vous rêvez de devenir un grand général comme Hannibal ou encore Jules Cesar, prenez Rome : Total War, vous ne serez sûrement pas dégoûté du voyage ! Un très bon jeu sur l'Antiquité qui a encore de beaux jours devant lui. Un jeu à ne pas tester mais à avoir absolument !
Pour les hommes mariés, une dérogation est possible, l'interaction avec la vie de couple étant néfaste !

Pour les curieux qui aiment voyager dans le temps et l'espace !

Voici l'adresse d'un site intéressant sur l'Egypte antique : http://www.egypt.edu/egypte/histoire.htm

lundi 14 janvier 2008

Astuce sympa pour profiter à fond d'Internet et de ses capacités de stockage !


A priori, vous disposez tous d’un espace de stockage accessible via FTP, votre fournisseur d’accès Internet (FAI) vous en alloue un pour vos pages personnelles. Faites attention cependant aux conditions d’utilisation, certains FAI un peu chiches interdisant ce type d’usage. Vous pouvez toujours en ouvrir un en cinq minutes sur un site comme www.multimania.lycos.fr. Pas énorme avec ses 50 mégaoctets, mais suffisant pour la démo. C’est parti ! Ouvrez les Favoris réseau de Windows (Démarrer, Favoris réseau). À gauche, sous Gestion du réseau, cliquez sur Ajouter un favori réseau. Premier écran de l’assistant, cliquez sur Suivant. Ensuite, laissez sélectionné “Choisissez un autre emplacement réseau”, puis cliquez sur Suivant. Entrez l’adresse FTP de votre compte, de type ftp://ftp.membres.lycos.fr. Pour le mot de passe, nous verrons plus loin. Mais sachez aussi que vous pouvez taper directement dans la barre d’adresses de votre navigateur ftp://nomutilisateur:motdepasse@ftp.membres.lycos.fr pour accéder à votre espace de stockage. Cliquez sur Suivant. Au besoin, renommez ce Favori réseau. Cliquez sur Suivant et enfin sur Terminer. Votre nouveau Favori apparaît tout de suite en haut des Favoris réseau. Double-cliquez dessus. La boîte “Ouvrir une session en tant que…” devrait apparaître avec votre nom d’utilisateur prérempli (Fichier, Se connecter en tant que…).  Indiquez votre mot de passe FTP. Vous accédez ainsi à votre espace de stockage directement dans Windows XP, avec pour le moment une seule page : Index.html. Vous pouvez dès à présent créer un ou plusieurs dossiers (clic droit, Nouveau, Dossier) et y faire glisser vos fichiers. Un intérêt ? Vous pourrez ainsi avoir accès à vos documents depuis plusieurs ordinateurs sans avoir à créer de réseau entre eux, juste en utilisant ce biais. Dernière astuce et non des moindres : avec Office, notamment avec Word, si vous essayez d’enregistrer un document directement dans votre espace de stockage, ça coince. Le truc consiste alors à faire glisser un premier fichier .doc dans votre espace de stockage puis à double-cliquer dessus pour lancer Word. Cela fait, enregistrez votre document à nouveau dans votre espace de stockage. Vous devriez maintenant pouvoir travailler et enregistrer directement dans Word. À vous de jouer !

Il est également possible d'utiliser le service Gmail (j'ai un compte qui fonctionne très bien) mais la gestion en est beaucoup plus lourde (mais plus simple).

jeudi 10 janvier 2008

Pour ceux qui se sentent vieux !

A méditer !

Être jeune

La jeunesse n'est pas seulement une période de la vie ;
elle est un état d'esprit,
un effet de la volonté,
une qualité de l'imagination,
une intensité émotive,
une victoire du courage sur la timidité,
du goût de l'aventure sur l'amour du confort.

On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d'années :
on devient vieux parce qu'on a déserté son idéal.

Les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l'âme.
Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs
sont les ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la terre
et devenir poussière avant la mort.

Jeune est celui qui s'étonne et s'émerveille.
Il demande, comme l'enfant insatiable : et après ?
Il défie les événements et trouve de la joie au jeu de la vie.

Vous êtes aussi jeune que votre foi. Aussi vieux que votre doute.
Aussi jeune que votre confiance en vous-même.
Aussi jeune que votre espoir. Aussi vieux que votre abattement.

Vous resterez jeune tant que vous resterez réceptif.
Réceptif à ce qui est beau, bon et grand.
Réceptif aux messages de la nature, de l'homme et de l'infini.

Si, un jour, votre cœur allait être mordu par le pessimisme
et rongé par le cynisme,
puisse Dieu avoir pitié de votre âme de vieillard.

Attribué la plupart du temps au général Mac Arthur (il l'a récité dans un discours pour servir ses propos, propagande ?), je préfère le rendre à son écrivain d'origine Samuel Ullman, dont les arrières-pensées étaient probablement moins militaires !

Histoire de la Grèce ancienne

PRÉHISTOIRE

-40 00 Premières traces d'occupation en Grèce.
-6 500 Début du Néolithique dans la région (jusqu'en - 3 700).
-3 200 Début du Chalcolithique (jusqu'en -2 700).
-2 700 Début de l'âge du Bronze (jusqu'en -1 100).

PROTOHISTOIRE

-2 600 Début de la civilisation Minoenne en Crète.
-2 000 Installation des premiers Hellènes en Grèce.
-1 900 Apparition des premiers palais en Crète ; période paléopalatiale (jusqu'en -1 600).
-1 650 Installation des Acchéens, début de la civilisation mycénienne.
-1 600 Période néopalatiale (jusqu'en -1 400).
-1 450 Destruction de nombreux palais Crétois.
-1 250 Guerre de Troie.
-1 200 Début de l'invasion dorienne entraînant une crise de la civilisation mycénienne. -1 100 Fin de la civilisation mycénienne.
-1 050 Début du peuplement grec des côtes de l'Asie mineure et des îles voisines.
-814 Création de Carthage par les Phéniciens.

ANTIQUITÉ

-776 Fondation des Jeux Olympiques.
-750 Adoption de l'Alphabet phénicien par les Grecs.
-740 Fondation d'une colonie grecque à Cumes (Italie).
-740 Guerre lélantine.
-737 Première guerre de Sparte contre la Messénie (jusqu'en -716).
-733 Fondation d'une colonie grecque à Syracuse (Sicile).
-700 Colonisation de la Chalcidique par les Grecs.
-695 Les Cimériens dévatent la Phrygie.
-683 Chute de la monarchie à Athènes & début de la liste de Archontes.
-670 Orthagoras, tyran de Sicyone.
-669 Victoire d'Argos contre Sparte àHysiai.
-668 Seconde guerre de Sparte contre la Messénie (jusqu'en -654).
-667 Fondation de Byzance par les Mégariens.
-664 Défaite navale de Corinthe face aux Corcyréens.
-657 Cypsélos tyran de Corinthe (jusqu'en -627).
-632 Conspiration de de Cylon à Athènes.
-627 Périande succède à Cypsélos à la tête de Corinthe (jusqu'en -585).
-621 Législation de Dracon à Athènes.
-600 Fondation de la colonie grecque d'Apollonie.
-598 Fondation Marseille par les Phocéens.

-593 Réformes de Solon

Alors qu'Athènes subit une grave crise agraire, Solon modifie en profondeur le fonctionnement de la cité. Il interdit la servitude pour dettes et efface ces dernières. Mais surtout il réforme le corps civique. L'accès au pouvoir était déterminé par l'appartenance à des classes, celles-ci ne seront plus simplement déterminées par le sang mais par la richesse. Un rôle militaire est également attribué à chaque classe. Surtout Solon donne un pouvoir à la Boulê , assemblée jusqu'ici purement consultative. Enfin la création de l'Héliée, tribunal populaire, permet à tous de participer à la justice de la cité.

-514 Les tyrannoctones poignardent Hipparque

Souhaitant renverser la tyrannie mise en place par Pisistrate en 546 avant J.-C., Aristogiton et Harmodius organisent une tentative de meurtre sur les détenteurs du pouvoir, Hippias et Hipparque. Finalement, seul Hipparque est poignardé. Les deux fils de Pisistrate se partagaient le pouvoir mais ne bénéficiaient pas de l'aura de leur père. La tyrannie, qui avait jusqu'ici fait prospérer Athènes, est de plus en plus impopulaire et les tueurs de tyrans, alors punis de morts, seront ensuite célébrés comme des héros de la démocratie sous le nom de Tyrannoctones. Le régime d'Hippias, de plus en plus autoritaire, sera renversé quelques années plus tard.



-510 Renversement de la tyrannie athénienne

N'ayant pas reçu le soutien populaire dont a bénéficié son père, Hippias ne parvient pas à maintenir son autorité. Il est renversé deux ans après l'assassinat de son frère et fuit rejoindre la cours de Darius. Cet exil auprès des Perses, avant les guerres médiques, sera perçu comme une ultime et impardonnable trahison. Athènes, qui doit ce renversement à Sparte et aux grandes familles qui s'y étaient exilées, est alors en pleine crise politique. Ces dernières tenteront de rétablir l'oligarchie.

-507 Naissance de la démocratie athénienne

Clisthène parvient à établir un régime qui évite le retour à l'oligarchie à Athènes. Il instaure alors une règle bien précise : tous les citoyens ont les mêmes droits et devoirs. Ce précepte, appelé isonomie, fait naître la démocratie. Le redécoupage du territoire en dix tribus au lieu de quatre, mais surtout en dèmes, équivalent de notre commune, permet de court-circuiter et de reléguer à des fonctions civiles le pouvoir des grandes familles.

-498 Prise de Sardes

Les Grecs tentent de se débarrasser de la domination de la Perse dans certaines citées et parviennent à investir Sardes en Asie mineure. Ils brûlent la ville basse mais la citadelle résiste. Les tyrans mis en place dans les citées ioniennes (autour de la mer Égée, notamment en actuelle Turquie) par les Perses sont dirigés par le gouverneur de Sardes. Mais cette demi victoire annonce une défaite à Ephèse et une politique de répression de Darius, le roi des Perses.

-494 Sac de Milet

Point de départ de la révolte des citées ioniennes contre la domination Perse, Milet subit la vengeance du royaume. La citée est mise à sac tandis que ses habitants, femmes et enfants, sont emmenés vers l'Est en esclavage. Cette cruelle défaite due au manque de cohésion des citées grecques annonce d'une part la première guerre médique et d'autre part la future hégémonie d'Athènes, reposant sur cette volonté d'union.

-494 Bataille de Marathon 13 septembre

Sous la direction du stratège Miltiade, les 10 000 hoplites athéniens lancent une attaque contres les troupes Perses débarquées sur la plaine de Marathon. Largement supérieur en nombre, les Perses subiront pourtant une déroute radicale. La légende affirme que seulement 192 grecs sont morts contre 6400 Perses. Toujours selon la légende, un soldat du nom de Philippidès court alors jusqu'à Athènes annoncer la victoire et meurt d'épuisement immédiatement après. L'épreuve du Marathon fera honneur à cette course glorieuse. Tandis que la première guerre médique prend fin dans cette plaine, l'apogée d'Athènes et de la démocratie s'amorce.

-483 Découverte des mines de Laurion

Les Athéniens mettent à jour sur leur territoire les mines d'argent du Laurion. Cette découverte participe non seulement à l'enrichissement de la cité, mais elles vont surtout avoir un rôle essentiel dans la deuxième guerre médique. Thémistocle, profitant des conflits avec Egines, fait voter l'attribution des crédits de cette richesse à la construction de 200 trières. Mais il pressent que le danger est au-delà des voisins grecs : ainsi ces bateaux de guerre modernes et rapides seront essentiels lors de la bataille de Salamine.



-480 juillet

Jonction des troupes Perses

Les troupes Perses opèrent leur jonction en Thessalonique, rassemblant une armée gigantesque comptant peut-être 150 000 hommes et 6 000 navires. Les navires vont alors longer la côte pour ne pas s'éloigner des troupes terrestres. Les Grecs, qui ont réussi à s'entendre lors du Congrès de Corinthe à l'été -481, se coordonnent et décident d'abandonner le nord de la Grèce. Ils attendront les Perses à la passe des Thermopyles, lieu étroit qui devrait réduire l'avantage du nombre.

-480 17 septembre

Début de la bataille du Cap d'Artémision

Trois cents trières grecques, dont une majorité athénienne, attendent l'immense flotte Perse au Cap d'Artémision. Les combats qui s'engagent seront alors indécis, mais le but pour les grecs est avant tout de retarder l'avancée des Perses. La flotte de ces derniers est trop imposante et force les grecs à se replier. Toutefois, un tournant s'opère quelques jours plus tard. Une partie de la flotte perse, s'étant éloignée de la côte, est décimée par une tempête.

-480 19 septembre

Défaite héroïque de Léonidas aux Thermopyles

Entouré de sept cents volontaires spartiates, thébains et platéens, Léonidas Ier, roi de Sparte, résiste héroïquement aux plusieurs milliers de Perses qui l'entourent. Le chef des Lacédémoniens et ses hommes luttent jusqu'à la mort pour couvrir le retrait du gros des troupes grecques. En effet, certainement suite à une trahison, les Perses avait trouvé le moyen de prendre les Grecs à revers, contournant ainsi leur plan de défense. Les grecs se replient alors pour se concentrer sur l'isthme de Corinthe. Quant à Athènes, elle sera saccagée par les Perses et le Parthénon, alors en bois, sera incendié.



-480 29 septembre

Victoire des Grecs à Salamine

Devant la supériorité numérique de la flotte perse qui s'apprête à faire débarquer les armées de Xerxès Ier sur le sol grec, les navires athéniens simulent une retraite. Ils entraînent les perses dans le détroit de Salamine. C'est un piège : le passage entre l'île et le continent est trop étroit. Les bateaux grecs, plus maniables et menés par le stratège athénien Thémistocle, détruisent les navires ennemis qui se sont engouffrés dans le chenal. Xerxès 1er assistera à la défaite de son armée du haut d'une colline de l'Attique.



-479 27 août

Mort de Mardonios à Platées

Au cours d'un assaut contre une troupe lacédémonienne, le comandant Perse Mardonios est tué. Dirigées par Pausanias, les armées grecques mettent alors en déroute l'armée perse à Platées, au Nord-Ouest d'Athènes. Après Salamine, les deux camps étaient restés sur un statu quo pendant l'hiver tandis que Xerxès rentrait en Perse, abandonnant le comandement à Mardonios. Depuis le printemps, les combats ont fait rage mais ils s'avèrent payant pour les grecs. C'est le début du retrait des Perses qui finiront par quitter les citées Ioniennes qu'ils dominaient depuis la fin du siècle précédent.

-478 Formation de la Ligue de Délos

Sous l'impulsion de Thémistocle et Aristide, quelques cités grecques s'associent en une ligue dont le commandement revient à Athènes. Cet accord est passé à Délos et en gardera le nom. Il ne concerne que la flotte et non l'armée de terre et a pour but de prévenir toute nouvelle attaque des Perses. Il annonce déjà un impérialisme naissant dans la cité encore auréolée de son succès à Salamine.

-471 Ostracisme de Thémistocle

Malgré le prestige qu'il a pu obtenir lors de la bataille de Salamine, Thémistocle a subi dans les années -470 un déclin politique qui va de pair avec la montée en puissance de Cimon. Face à leur conflit de point de vue en politique extérieure, Cimon obtient l'ostracisme de Thémistocle, c'est-à-dire un exil de la cité pendant dix ans pour aspiration à la tyrannie. Ce dernier considère en effet que l'ennemi véritable d'Athènes est Sparte tandis que Cimon craint avant tout les Perses. L'ostracisme est alors un acte qui touche couramment les stratèges grecs, magistrats les plus importants d'Athènes.

-462 Révolte des hilotes à Spartes

Cité oligarchique gouvernée par les "Égaux", Sparte subit en 461 avant J.-C. une révolte des serfs, les hilotes. Dénués de tout droit civiques et affectés au travail de la terre des « Égaux », les Hilotes diffèrent des esclaves des autres cités grecques par le mépris et les violences qu'ils subissent. Lorsqu'ils se révoltent, les « Égaux » sont en nombre bien inférieur et Athènes propose du renfort. Sparte refuse cette aide, ce qui provoque un sentiment d'humiliation chez les Athéniens. Cimon est ostracisé l'année suivante, laissant le champ libre à Périclès. La trêve entre les deux cités est considérée comme rompue.

-454 Le trésor de la ligue de Délos est transféré au Parthénon

Athènes franchit le pas symbolique qui entérine son hégémonie en mer d'Egée : elle transfert le trésor de la ligue de Délos au Parthénon. Après plusieurs guerres destinées à maintenir de force des cités dans l'union, la ligue devient un empire, une "hégémonie" d'Athènes, sans pour autant être un État. En fait la domination est avant tout financière, Athènes décidant du tribu à apporter à la ligue et se l'attribuant en partie.

-451 Réformes politiques à Athènes

Périclès émet son premier décret majeur tandis que le fonctionnement politique de la cité semble évoluer. Dorénavant, il faudra deux parents athéniens pour prétendre à la citoyenneté. Les assemblées deviennent plus rigoureusement fixées et les magistrats plus contrôlés. Issu d'une famille aristocratique, Périclès devient de plus en plus influent.

-449 Périclès fait construire le Parthénon

Sous la pression de Périclès qui menace de le faire construire avec sa propre fortune si la cité refuse de voter son financement, Athènes décide de la construction d'un nouveau temple en l'honneur de la déesse Athéna. Détruit par les Perses lors de la deuxième guerre médique, le temple sur l'Acropole n'avait été que partiellement reconstruit. La première étape consistera en la construction du Parthénon, temple entouré d'une frise retraçant les Panathénées, grande fête religieuse de la cité, puis ce sera les Propylées et l'Erechthéion.

-443 Périclès stratège

Périclès accède à la plus haute magistrature de la cité d'Athènes en devenant stratège. Ce poste n'est pas unique puisqu'il y a dix stratèges, mais Périclès sera constamment réélu pendant quinze ans, longévité alors exceptionnelle. Personnalité originale, préférant la compagnie des intellectuels à celle des politiques, Périclès va accompagner l'apogée d'Athènes jusqu'à l'épidémie de peste qui le terrassera en 429 avant J.C. Défenseur de la démocratie Périclès a introduit les « misthoi », indemnités qui permettent à chaque citoyen de participer à la politique.



-438 Achèvement du Parthénon

Après onze ans de travaux, la cité a achevé le Parthénon. Le sculpteur Phidias a réalisé les statuts et supervisé la construction de la frise. Au sein du Parthénon, trône une statue haute de quinze mètres d'Athéna Parthénos. Athéna est célébrée dans la ville qui porte son nom pour de multiples raisons. Elle est généralement nommée Athéna Polias, la protectrice de la cité. Mais les constructions à sa gloire ne s'arrêtent pas là : pendant cinq ans l'entrée du Parthénon, passage monumental, est construite : ce sont les Propylées.

-431 mai Sparte envahit l'Attique

Les spartiates parviennent à l'Attique, territoire entourant la vile d'Athènes, et le dévastent. Face à la supériorité terrestre des spartiates, le stratège athénien Périclès a choisi de rapatrier tous les habitants dans l'enceinte de la ville. Celle-ci est protégée par un mur construit après les guerres médiques. Il compte ainsi profiter de la supériorité maritime d'Athènes pour attaquer les côtes de Sparte pendant que les armées de cette dernière sont dans l'Attique.

-429 septembre Mort de Périclès

Périclès succombe à l'épidémie de peste qui ravage Athènes. La guerre du Péloponnèse confine les athéniens à l'intérieur des murs et cette promiscuité a favorisé le développement de la maladie. La peste emportera certainement un tiers de la population. Mis à l'amende puis finalement réélu, Périclès n'était alors pas exempt de difficultés politiques. La guerre avec Sparte se prolongera jusqu'en 421 avant J.-C.

-425 août Victoire athénienne à Sphactérie

Les Athéniens prennent le dessus sur l'armée spartiate à Sphactérie et capturent alors environ 400 hoplites. Parmi ces soldats, au moins cent sont Spartiates, la victoire est alors également psychologiques : ces armées, dans lesquelles combattaient des « égaux », étaient réputées pour leur invincibilité. Toutefois, au cours des dix années de conflits qui précèdent la Paix de Nicias, les victoires ou défaites des deux camps s'équilibreront.

-421Construction de l'Erechthéion

Les Athéniens entreprennent la construction du monument le plus sacré de l'Acropole : l'Erechthéion. Construit à l'emplacement du temple d'Athéna, il parvient à un raffinement et une élégance parfaits tout en tenant compte du terrain accidenté. A aucun moment celui-ci ne doit être modifié : c'est le lieu mythique où Athéna et Poséidon se sont battus pour la possession de la cité, où Athéna a fait pousser son olivier et où le fondateur de la cité repose. Achevé vers 406, c'est la dernière grande construction sur l'Acropole.

-421 mars Paix de Nicias

Athènes et Sparte mettent un terme à dix années de conflit en signant un accord instaurant une paix de cinquante ans. La paix de Nicias permet une pause dans la guerre du Péloponnèse. Née d'une rivalité entre la démocratie athénienne qui cherchait à répandre (voire à imposer) son modèle à travers la ligue de Délos, et le régime oligarchique de Sparte qui souhaitait conserver sa prédominance, cette guerre aboutit finalement au statu quo. Mais tandis que les alliés de Sparte refusent d'approuver cet accord, Athènes est exsangue et la ligue de Délos en pleine déliquescence.

-415 mai Scandale des hermai

Le stratège athénien Alcibiade est atteint par une affaire de profanation de statues d'Hermès, les hermai. La crise qui s'ensuit est majeure dans la cité qui craint un complot. Prêt à affronter les accusations, Alcibiade, alors commandant de l'expédition en préparation pour Syracuse, veut un jugement avant son départ. Finalement on le laisse partir, mais ce disciple de Socrate et membre de la famille de Périclès sera rappelé à Athènes : risquant la peine de mort, il optera pour la trahison. Il rejoindra ainsi Sparte et convaincra les Lacédémoniens de défendre Syracuse tout en attaquant Athènes.

-411 juin Instauration du régime des 400

Après l'échec de l'expédition de Sicile, Athènes subit une grave crise politique et financière. La démocratie est alors renversée pour être remplacée par un système oligarchique : le régime des Quatre cents. Mais l'armée qui s'est reconstituée à Samos n'est pas prête à l'accepter. De surcroît le régime échoue dans ses négociations de paix avec Sparte. Il sera remplacé par le régime des Cinq milles dès le mois de juin. Mais le peuple et l'armée le mettront en échec, et la démocratie sera restaurée. Ces événements permettent à Alcibiade de faire son retour.

-410 mars Victoire d'Athènes à Cyzique

Profitant des difficultés de politique intérieure à Athènes, Alcibiade achève de se racheter aux yeux de ses concitoyens en multipliant les victoires militaires. Conduisant la flotte, il est victorieux à Cyzique. Cette troisième victoire consécutive face à Sparte met Athènes en position de force. Durant l'été les Lacédémoniens feront donc des propositions de paix, mais c'est au tour d'Athènes de refuser.

-406 août Condamnation à mort des stratèges des Arginuses

De retour à Athènes, les stratèges victorieux lors de la bataille des Arginuses sont jugés et condamnés à mort. La victoire sur Sparte ne pardonne pas, aux yeux des Athéniens, l'abandon des naufragés en pleine mer suite à une tempête. Pour Athènes, cette victoire au cours de la guerre du Péloponnèse est la dernière. Alcibiade, condamné après une défaite, s'est exilé depuis un an.

-405 septembre Lysandre détruit la flotte athénienne

Lysandre, à la tête d'une flotte de 180 navires spartiates, attaque par surprise et inflige une sévère défaite à la flotte athénienne postée à Aigos-Potamos. Constituée de 170 trirèmes et dirigée par Conon, cette flotte avait pour but de garantir le ravitaillement en blé d'Athènes. La cité se retrouve donc dans une situation intenable. Privée à la fois de sa puissance militaire et de sa capacité de ravitaillement, tout siège peut la mettre à genoux rapidement, et c'est ce qu'entreprendra Sparte.

-404 22 avril Chute d'Athènes

Assiégée, affamée et dénuée de ressources militaires navales, Athènes capitule et est contrainte d'accepter les conditions imposées par Sparte. Les longs murs qui l'entouraient, symbole de sa puissance, sont détruits tandis que l'Empire, existant à travers la ligue de Délos, est dissout. Mais surtout, la démocratie est remplacée par un régime oligarchique : le conseil des Trente. Sparte imposera ensuite à toutes les démocraties construites sur le modèle athénien des décarchies, oligarchies gouvernées par dix personnes. Ces régimes, autoritaires et violents, seront perçus comme une régression, notamment à Athènes qui l'interprète comme un retour à la tyrannie. Or Athènes s'est construite contre la tyrannie et le pouvoir d'un seul : cette courte expérience traumatisante sera perçue comme un régime de trente tyrans.

-332 1 octobre Victoire d'Alexandre le Grand à Gaugamèles

Le roi de Macédoine bat le roi de Perse, Darius III, en Mésopotamie. Agé de 25 ans à peine, Alexandre le Grand a déjà vaincu les Perses par deux fois. Cette troisième victoire lui permet d'asseoir son pouvoir sur le Proche-Orient et l'Egypte. Après cette défaite définitive, Darius III, dit "le Roi des Rois" s'enfuit dans les montagnes tandis que son vainqueur entre à Persépolis et Ecbatane. Alexandre s'empare des trésors de la dynastie achéménide et se fait proclamer roi d'Asie.

-324 mars Alexandre épouse une princesse perse en même temps que 80 dignitaires de son armé.

-324 13 juin Mort d'Alexandre le Grand

Alexandre le Grand, maître de la Grèce , de l'Egypte et de l'Asie, meurt de la fièvre à 33 ans à Babylone. L'Empire qu'il a conquis en une décennie et qui s'étend de la Grèce aux bords de l'Indus, ne lui survivra pas : dès sa mort, il sera partagé entre ses généraux. Le mythe du conquérant Alexandre le Grand sera entretenu par les historiographes orientaux et occidentaux.

-323 Antipatros reçoit le gouvernement de la Macédoine et Ptolémée l'Égypte.
-323 Révolte d'Athènes contre la Macédoine.
-323 Platon, chassé d'Athènes se réfugie à Chalcis.
-322 Début de la guerre Iamiaque.
-321 Partage de Triparadisos sur la succession de l'empire macédonien.
-319 Mort d'Antipatros relançant le problème de succession macédonien.
-311 Cassandre, fils d'Antipatros reçoit le gouvernement de la partie européenne de l'empire jusqu'à la majorité d'Alexandre IV.
-310 Cassandre fait assassiner Alexandre IV.
-306 Révolte de Cyrène.
-305 Siège de Rhodes.
-301 Défaite et mort d'Antigone lors de la bataille d'Ipsos.
-281 Guerre contre Pyrrhus, roi d'Epire.
-280 Victoire de Pyrrhus contre les Romains à Heraclée.
-279 Prise de Delphes par les troupes celtes.
-279 Victoire de Pyrrhus contre les Romains à Ausculum.
-276 Erastothène calcule la circonférence de la terre.
-275 Victoire des Romains contre les armées de Pyrrhus à Bénévent mettant fin à la guerre.
-267 Guerre de Khrémonidès.
-264 Début de la première guerre punique (jusqu'en -241).
-263 Alliance entre Rome & Hieron II, roi de Syracuse.
-262 Victoire romaine contre Carthage à Agrigente.
-260 victoire navale romaine contre Carthage, près de Myles.
-256 Nouvelle victoire navale romaine contre Carthage, près à Ecnome, puis débarquement romain en Afrique.
-255 Défaite romaine en Afrique face aux mercenaires spartiates entraînant le retour des armées romaines.
-249 Défaite romaine près de Drépane, entrainant la quasi destruction de la flotte romaine.
-241 Mars Rome remporte la victoire aux îles Égates contre Carthage.
-241 Traité entre Rome et Hamilcar, marquant la fin de la Iere guerre punique et l'annexion de la Sicile par Rome.
-239 Euclide énonce le principe des années bissextiles.
-229 Intervention romaine en Illyrie.
-227 Tremblement de terre provoquant la destruction de Rhodes.
-219 Nouvelle intervention romaine en Illyrie.
-216 Première guerre de Macédoine avec Rome (jusqu'en -205).
-215 Mort de Hieron II, roi de Syracuse ; son successeur brise l'alliance avec Rome.
-215 Les armées romaines assiègent Syracuse.
-212 Mort d'Archimède la prise de Syracuse par les armées romaines.
-212 Alliance de Rome avec Pergame et avec les Etoliens.
-211 Claudius Marcellus s'empare de Syracuse ; mort d'Archimède.
-200 Deuxième guerre de Macédoine avec Rome (jusqu'en -197).
-197 Victoire romaine de Flamininus contre Philippe V de Macédoine à Cynoscéphales.
-171 Rome déclare la guerre à ma Macédoine, début de la troisième guerre de la Macédoine (jusqu'en -148).
-168 Victoire romaine d'Aemilius Paulus près de Pydna contre Persèe (Macédonien).
-167 Révolte des Macchabées (jusqu'en -164).
-147 Rébellion des Achhéens.
-146 Prise et destruction de Corinthe par les armées romaines.
-133 Mort de Attale III, roi de Pergame qui lègue son royaume à Rome.
-125 Les Salyens ravagent les terres de Marseille qui demande l'aide de Rome.
-125 Intervention de l'armée romaine de Flavius Flaccus près de Marseille.
-88 Mithridate VI ravage Délos et massacre la population romaine.
-67 Metellus (romain) s'empare de la Crète.
-48 janvier César débarque en Macédoine.
-48 César assiège Pompée à Dyrrhachium.
-48 Pompée brise le siège de Dyrrhachium et s'échappe.
-48 9 août Victoire de César à Pharsale contre Pompée qui prend la fuite en Égypte.
-41 Antoine s'installe à Alexandrie avec Cléopatre.
-34 Antoine donne Alexandrie à Cléopatre VII, provoquant la colère d'Octave.
-33 1 janvier Octave dénonce les donations faites par Antoine.
-32 février Mise en cause d'Antoine au Sénat par Octave.
-32 mai Antoine s'installe à Athènes avec Cléopatre.
-32 Octobre Octave déclare la guerre à l'Égypte.
-32 31 décembre Fin lé du triumvirat.
-31 mars Une tempête empêche le débarquement d'Octave à Corcyre.
-31 2 septembre Victoire d'Octave sur Antoine près d'Actium, désormais seul maître de l'empire romain.

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