samedi 11 mai 2013

"Mehreba" Istanbul - J7

Malgré l'arrivée tardive de la veille, nous partons à l'assaut des principaux points d'intérêt de la ville avec détermination : encore une longue journée avec de nombreuses découvertes.

En effet, Istanbul est un musée vivant avec ses innombrables sites historiques, c'est le point de rencontre de plusieurs civilisations qui se sont rencontrées, affrontées et mélangées en ces lieux depuis 8000 ans. D'après les écrivains de l'Antiquité, Istanbul fut fondée au milieu du VIIème sciècle av. J-C, par des colons de Mégare et d'Argos sous la conduite de Byzas (d'où le nom de l'époque antique, Byzance). Seule ville à cheval sur deux continents, l'Europe et l'Asie, Istanbul porte en elle l'histoire de la Byzance des Grecs, de la Constantinople de l'Empire romain d'Orient et de la Capitale des sultans Ottomans


- la fontaine du sultan Ahmet III












- Sainte-Sophie  et ses mosaïques : 1500 ans d'histoire nous contemplent (à moins que ce ne soit l'inverse) , d'époque romaine, elle est restée 1000 ans la plus grande église du monde (bravo aux architectes grecs) avant la construction de St-Pierre à Rome !
Les images chrétiennes côtoient les symboles et inscriptions musulmanes dans ce lieu qui est désormais un musée (merci à Ataturk) ce qui a permis de retrouver les mosaïques sous les revêtements de la mosquée.
Ces dômes et son architecture, bien antérieurs à l'Islam, ont servi de sources d'inspiration pour construire les futures mosquées.


- la mosquée bleue, véritable icône de la ville avec ses 6 minarets majestueux et ses nombreuses coupoles en cascades. Cette inoubliable Mosquée se dresse face à sa rivale byzantine de mille ans, Sainte-Sophie, qu'elle surpasse de par son incontestable élégance extérieure.

Son nom de Mosquée Bleue lui vient des 20.000 carreaux de faïence émaillée à dominante bleue et verte  qui décorent  le dôme et les murs, procurant une ambiance bleutée à cet édifice. L’intérieur baigne dans une lumière azurée venant directement des quelques 260 fenêtres.

En sortant, nous traversons la place de l'hippodrome : à l'époque de Byzance, l'Hippodrome était le centre vivant de la cité, le lieux où se déroulaient les courses de chars et de chevaux, et où se célébraient les grandes fêtes, mais c'était aussi le lieu d'expression du mécontentement populaire. Long de 400 mètres et large de 150. Il pouvait accueillir jusqu'à 100 000 spectateurs. Détruit par les invasions et les pillages, il n’en reste aujourd’hui que quelques vestiges (colonnes et obélisques).


 
- la fantastique citerne-basilique et son ambiance unique ; bien que sous terre, c'est une visite à ne pas manquer. Cette citerne byzantine longue de 140 m et large de 70, pouvait contenir 80.000m3 d’eau. L’eau arrivait par les aqueducs d’Hadrien et de Valens. Construite par Constantin au IVe siècle et agrandie par Justinien, la voûte est soutenue par 12 rangées de 28 colonnes hautes de 8m récupérées dans des temples païens. 





Au fond de la citerne, deux têtes de gorgones servent de soutien aux colonnes : ces gigantesques têtes de Gorgones ont été placées à l'envers, en signe de mépris pour les cultes païens.

      
  


    

- le quartier moderne avec la place Taksim et la rue Istiklal

la montée à la tour de Galatta et le panorama

- la traversée du pont de Galatta avec ses échoppes, ses restaurants et ses pêcheurs







- la "nouvelle" mosquée qui n'a "que" 400 ans où les libations rituelles se font à la vue de tous




- le bazar égyptien (principalement occupé par les vendeurs d'épices)







- la gare de l'orient-express










Et enfin une soirée repos devant les jets d'eau colorés entre Ste-Sophie et la mosquée bleue.

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